7 mars 2002 |
Le Conseil universitaire recommandera au Conseil d'administration
de l'Université de transférer le Département
de géographie de la Faculté des lettres à
la Faculté de foresterie et de géomatique. Ainsi
en ont décidé ses membres lors de la séance
ordinaire du 5 mars de ladite instance.
Cette décision fait suite à une proposition découlant
d'un document de réflexion, intitulé La Géographie
à l'Université Laval: sa situation, son devenir
et signé par le directeur du Département de géographie,
Michel Allard, laquelle a par la suite été approuvée
unanimement par l'assemblée de l'unité de rattachement
de géographie de la Faculté des lettres, le 21 novembre
2001, et par les assemblées des unités de rattachement
du Département des sciences géomatiques et du Département
des sciences du bois et de la forêt, respectivement les
14 décembre 2001 et 4 février 2002. La proposition
de rattachement a par la suite reçu l'approbation du Conseil
de la Faculté de foresterie et de géomatique, le
6 février, et celle du Conseil de la Faculté des
lettres, le 14 février.
"L'importance dominante des problèmes environnementaux
et humains d'échelle aussi bien globale que régionale
fait en sorte que la société connaît présentement
un besoin accru de professionnels polyvalents dotés d'une
vision multidisciplinaire, d'analystes spécialisés
en matière de questions touchant le territoire et de communicateurs
habiles comme le sont les géographes bien formés,
écrit Michel Allard. Compte tenu des besoins et des tendances
qui transparaissent de plus en plus dans le monde actuel, l'occasion
est ouverte d'accroître davantage la distinction du Département
de géographie de l'Université Laval parmi les autres
départements du Québec et de renforcer sa position
relative déjà enviable".
L'Université pourrait tirer un avantage marqué de
son Département de géographie, selon lui, en le
plaçant dans "une situation administrative mieux centrée
en regard des problèmes environnementaux et territoriaux."
Au dire du directeur du Département de géographie,
on peut actuellement envisager de faire de l'Université
Laval un "lieu d'attraction mondial et un centre de formation
unique sur les problèmes environnementaux".
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