14 février 2002 |
Choisir d'étudier en sciences de l'agriculture et de
l'alimentation, c'est choisir de travailler plus tard dans un
secteur d'activité dynamique, innovateur et en constante
évolution, bref dans un emploi où l'on ne s'ennuie
pas. Les carrières en ce domaine sont nombreuses et répondent
à une variété de goûts et de besoins,
que l'on veuille travailler dans un bureau, dans un laboratoire
ou en plein air.
"Les sciences de l'agriculture et de l'alimentation devraient
figurer parmi les premiers choix sur la liste du cégépien
ou de la cégépienne qui recherche une formation
universitaire qui lui apportera l'équilibre entre le contact
humain, la démarche scientifique et le travail de professionnel",
soutient le doyen de la Faculté des sciences de l'agriculture
et de l'alimentation, Jean-Claude Dufour. Autre argument de poids:
bon an, mal an, le taux de placement des finissants et finissantes
de la Faculté approche les cent pour cent. Au dire du doyen,
un diplômé en nutrition humaine ou en nutrition animale
vaut actuellement de l'or! Quant au salaire, ce dernier assure
que les jeunes diplômés de sa Faculté sont
très bien rémunérés et ce, dès
le début de leur vie professionnelle. Ce secteur d'activité,
ajoute Jean-Claude Dufour, offre aussi la possibilité d'apporter
une contribution significative à la société.
"Contribuer à nourrir la population, quoi de plus
noble?, demande-t-il. Je crois que ceux qui nourrissent sont aussi
importants socialement que ceux qui guérissent."
Une faculté exemplaire
La Faculté des sciences de l'agriculture et de l'alimentation,
où s'enseignent sciences fondamentales et sciences humaines,
possède un des corps professoraux parmi les plus jeunes
du campus. Elle dispose d'un parc informatique très bien
organisé. Tous les programmes de baccalauréat offrent
le Profil international, soit la possibilité d'effectuer
un stage d'études crédité à l'étranger.
Fait à souligner: la clientèle, forte de 1 700 étudiants,
est composée à soixante pour cent de filles. La
vie étudiante y est exceptionnelle. L'an dernier, quelque
125 000 dollars ont été attribués en bourses
diverses (excellence, leadership, etc.). La Faculté est
la plus complète de sa catégorie au Canada puisqu'on
y retrouve l'ensemble des programmes "de la terre à
la table". On y effectue également le plus grand volume
annuel de recherche en agriculture et alimentation au pays. D'ailleurs,
ces travaux sont très bien ciblés sur des problématiques
sociétales auxquelles ils apportent des solutions concrètes.
Enfin, la Faculté n'a rien d'une tour d'ivoire. "Nous
sommes une Faculté vraiment ouverte, souligne Jean-Claude
Dufour. Les étudiants ont la possibilité d'être
en contact à l'année longue avec le milieu professionnel."
Cette ouverture se constate également chez les professeurs
reconnus pour leur disponibilité et leur accessibilité.
Des outils pour relever les défis
Édith Côté, bachelière en sciences
et technologie des aliments, travaille comme superviseur d'assurance-qualité
et coordonnatrice HACCP pour la compagnie Les Viandes Hallé
ltée. Comme elle l'explique, son travail comporte une grande
part de créativité et de défi. "Je dois
constamment trouver des solutions pour résoudre des problèmes
de toutes sortes: production, qualité, recherche et développement,
dit-elle. Je dois également conduire l'entreprise vers
l'accréditation HACCP. Il s'agit d'un outil de prévention
qui aide à résoudre les problèmes qui surviennent
dans le cours de la fabrication. Enfin, je dois constamment travailler
pour améliorer la qualité de nos produits à
partir de plaintes de clients."
Sa formation universitaire lui a été particulièrement
utile pour comprendre les différents facteurs qui peuvent
causer les problèmes relatifs à la qualité
dans la confection des aliments. "Mes études m'ont
également permis de comprendre les interactions chimiques
entre les divers constituants des aliments, ajoute-t-elle. Dans
la réalité, la pratique nous force à revenir
sur notre formation. C'est de cette manière qu'on apprend
le mieux."
Une formation en lien direct avec le travail
Francis Simard est représentant régional en
production porcine pour la compagnie Shur-Gain Québec,
la plus importante au Canada dans le secteur de l'alimentation
animale. Bachelier en agronomie avec spécialisation en
sciences animales, il poursuit des études de maîtrise
dans cette spécialité. Son travail consiste à
développer des occasions d'affaires et à voir à
ce que la clientèle soit très performante, tant
au niveau technique qu'économique. Un de ses principaux
défis consiste à être constamment à
l'avant-garde de l'information qui entoure cette industrie, laquelle
évolue très rapidement. "Ma formation universitaire
est en lien direct avec mon travail, dit-il. J'ai à donner
des conseils au niveau de l'alimentation animale, de la reproduction
animale, de la régie de troupeau et de la gestion d'entreprise,
tous des domaines abordés dans le programme d'agronomie."
Selon Francis Simard, les principales forces de la Faculté
résident dans la qualité de l'enseignement, la forte
présence du milieu professionnel dans nombre d'activités
et le travail d'incitation fait à l'endroit de futurs employeurs
pour l'engagement de stagiaires l'été.
Un programme d'études qui ouvre bien des portes
Isabelle Bourque, bachelière en agronomie avec concentration
en zootechnie, est conseillère en environnement chez Unicoop
coopérative agricole, une des plus importantes coopératives
d'approvisionnement à la ferme au Québec. Elle assiste
les producteurs agricoles dans leur démarche agroenvironnementale,
conçoit et réalise des plans agroenvironnementaux
de fertilisation, et gère les épandages d'engrais
organiques. "Ce poste, indique-t-elle, comporte de nombreux
défis. La protection de l'environnement est une préoccupation
grandissante dont la réalisation requiert le transfert
de connaissances nouvelles aux agriculteurs. De là mon
rôle de les accompagner dans ce virage technologique."
Selon Isabelle Bourque, le programme d'agronomie permet d'avoir
un bon bagage de connaissances à la sortie de l'Université.
"Durant quatre années, explique-t-elle, on reçoit
une formation générale, mais complète, qui
touche à tous les domaines agricoles. Étant donné
notre formation diversifiée, plusieurs opportunités
d'emploi s'offrent à nous." Avec les stages en milieu
de travail obligatoires et des professeurs à l'affût
de toute nouveauté, ce programme se trouve bien adapté
à la réalité du marché du travail.
"Derrière chaque événement ou problème
rencontré dans notre vie professionnelle, dit-elle, on
peut y associer une logique, un processus de réflexion,
un principe enseigné à l'Université."
Sur la page d'accueil du site Internet de la Faculté, il
est possible de commander gratuitement un cédérom
promotionnel. Dans quelques jours, cette page hébergera
un jeu interactif sur les carrières en sciences de l'agriculture
et de l'alimentation. D'ici là, soit le samedi 16 février,
la Faculté tiendra sa Journée annuelle "portes
ouvertes" . Pour plus d'information: 656-3145, ou www.fsaa.ulaval.ca/.
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