7 février 2002 |
Réapparu récemment dans le vocabulaire des médias
québécois à la suite de ce qu'il est convenu
d'appeler " l'affaire Baril ", le mot lobbying
a également fait son entrée officielle à
l'Université, cette semaine, cette fois sous l'appellation
de " représentation des intérêts ".
Le Conseil universitaire a en effet donné son accord, lors
de sa séance du mardi 5 février, pour que soit créé,
avec l'Institut d'études politiques de Bordeaux, un programme
de diplôme d'études supérieures (DÉS)
conjoint en affaires publiques et représentation des intérêts.
Ce programme pluridisciplinaire et intercontinental, qui n'a pas
d'équivalent au Canada, poursuivra deux objectifs: donner
à la fois une meilleure " appréhension-compréhension
" des phénomènes et actions liées à
la promotion et à la représentation des intérêts,
et une compétence pratique préparant à des
interventions en rapport avec ces phénomènes et
ces actions.
Le nouveau programme de deuxième cycle, donnant droit à
30 crédits, comprendra une session à l'Université
Laval, une session à l'IÉP de Bordeaux et un stage
de 15 semaines à effectuer soit en Amérique, soit
en Europe. L'Université Laval offrira, pour sa part, deux
cours en science politique, un cours en communication et un cours
sur les pratiques du lobbying les plus courantes en Amérique
du Nord. Rattaché à la Faculté des sciences
sociales, le programme de diplôme d'études supérieures
en affaires publiques et représentation des intérêts
accueillera principalement des étudiants et des étudiantes
de science politique et de communication, mais il sera également
ouvert aux candidats et aux candidates provenant d'autres disciplines.
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