24 janvier 2002 |
L'École des langues vivantes est plus vivante que jamais.
Elle l'est tellement, en fait, qu'elle est, en quelque sorte,
victime de son succès. L'ÉLAV accueille, au cours
de la présente session, 3 420 étudiants et étudiantes,
soit 6,8 % de plus qu'à la session d'hiver de 2001. "C'est
bien de grandir, mais à un certain moment, ça prend
des salles de cours, des laboratoires et du personnel", estime
Silvia Faitelson-Weiser, directrice de l'École des langues
vivantes, qui se dit très fière, dans les circonstances,
de son personnel "très limité mais très
dévoué". D'ailleurs, elle ne manque pas de
souligner au passage que le succès de l'ÉLAV repose
sur la "magnifique collaboration qui s'est tissée
avec la Faculté des lettres, le Bureau du registraire et
les études libres".
Portrait d'ensemble
Le portrait statistique que brosse à grands traits
sa directrice nous montre d'abord une École densément
peuplée dont la pédagogie a été confiée
à 63 enseignants (chargés de cours à plein
temps, chargés de cours à forfait, auxiliaires,
maîtres de langues et responsables de formation pratique),
qui donnent 44 cours répartis en 133 sections.
Les 3 420 étudiants et étudiantes qui fréquentent
actuellement l'ÉLAV se répartissent d'autre part
dans une douzaine de secteurs ou de programmes de langues. Ainsi,
selon un ordre décroissant, on compte cet hiver 990 inscrits
en espagnol, soit 20,2 % de plus qu'à l'hiver 2001, on
en dénombre 959 en anglais (-8,6 %), 769 en français
langue maternelle (+10 %), 191 en allemand (+41,5 %), 141 en italien
(+33 %), 76 en russe (+31 %), 64 en français (d'appoint)
langue étrangère (-5,9 %), 30 en japonais (-37,5
%), 21 en arabe (-22,2 %), 14 en chinois (-57,6 %), 7 en polonais
(-12,5 %), auxquels il faut ajouter 158 inscriptions au programme
spécial de français langue étrangère
(-0,6 %).
Virages bénéfiques
Cet engouement de plus en plus palpable pour l'apprentissage
des langues n'est pas étranger à certains virages
qu'a réalisés la direction de l'Université
Laval au cours des dernières années, constate la
directrice de l'ÉLAV. "La politique d'internationalisation
des études et la reconfiguration des programmes ont certainement
eu leur mot à dire dans la hausse de la fréquentation
enregistrée à l'École", affirme Silvia
Faitelson-Weiser.
L'ancienne présidente de la Commission des études
fait remarquer, d'un autre côté, que près
du dixième des étudiants et des étudiantes
de l'Université Laval se sont inscrits à des cours
de langues. "Je suis sûre que l'École des langues
vivantes fait bien ce qu'elle a à faire", résume-t-elle.
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