10 janvier 2002 |
Le vice-recteur à l'administration et aux finances,
Jacques Faille, a présenté aux membres du Conseil
d'administration de l'Université, lors de la séance
du 19 décembre 2001, les projections budgétaires
au 31 mai 2002 du budget de fonctionnement 2001-2002.
Ces projections, établies sur la base des résultats
réels au 30 novembre 2001, laissent entrevoir, selon lui,
une hausse des revenus de 900 000 $ par rapport au budget original
de 322,9 millions de dollars et une diminution des dépenses
de 196 000 $, ce qui devrait contribuer à réduire
de 1 096 000 $ le déficit de fonctionnement anticipé
de 16,5 millions de dollars.
Au chapitre des revenus, l'Université réduit de
deux millions la prévision de revenu de subvention du ministère
de l'Éducation, inscrite auparavant à 253,3 millions
de dollars, afin de tenir compte du financement des coûts
de système inférieur aux estimations, du retrait
prévisible de l'allocation spéciale de coûts
d'énergie et du possible financement partiel des nouveaux
effectifs durant la période intérimaire (deux ans).
Les droits de scolarité (baisse de 200 000 $), les services
rendus à l'extérieur (hausse d'un million), les
dons, la Fondation de l'Université Laval et autres revenus
(+ 2,2 millions de dollars), et les services autofinancés
constituent le reste des sources de revenus de l'Université.
Pour ce qui est des prévisions de dépenses, celles-ci
sont regroupées sous les volets "enseignement régulier
et recherche libre", "fonction de soutien", "recherche",
"service de la dette" et "dépenses exceptionnelles
de retraite". Notons ici que les dépenses d'enseignement
régulier et de recherche libre (excluant les avantages
sociaux) sont en hausse de 3,6 millions de dollars, passant de
240,3 millions à 243,8 millions de dollars. Signalons,
par ailleurs, que l'Université compte réaliser des
économies de 2,7 millions en ce qui a trait aux dépenses
d'avantages sociaux faisant partie des fonctions "enseignement
régulier et recherche libre" et "soutien".
"Le coût du Service de la dette est plus bas que prévu
- il est ramené à 5,2 millions de dollars au
lieu de 6,9 millions de dollars - en raison du déficit
accumulé moins élevé que prévu, des
coûts d'emprunt moins élevés (sur la portion
du déficit ne faisant pas l'objet de contrats à
terme) et d'économies liées à la gestion
de liquidités temporaires", a fait savoir le vice-recteur
Jacques Faille.
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