10 janvier 2002 |
La 16e édition du Concours de groupes amateurs des universités
et des cégeps (CONGA), un événement parrainé
par l'Association des étudiants et étudiantes en
Sciences et génie, aura lieu les 15, 17, 22 et 24 janvier,
à 20 h 30, à la salle 1112 de l'amphithéâtre
Adrien-Pouliot. Ce concours, qui s'adresse à la relève
musicale musicale québécoise et qui veut lui servir
de tremplin, a pour but d'offrir une série de spectacles
de qualité tout en offrant aux groupes participants l'occasion
de se produire devant un vaste public. Au programme, dans les
semaines à venir, quatre spectacles pendant lesquels les
neuf groupes musicaux sélectionnés donneront la
meilleure prestation possible. Les trois ensembles qui se hisseront
jusqu'en finale se partageront 175 heures d'enregistrement offertes
par Les Studios Champoux, et le groupe gagnant se méritera
en plus le pressage des 500 premières copies de son premier
disque.
Une quarantaine de groupes musicaux, représentant les courants
et les styles les plus divers, étaient en lice cette année.
Principales conditions d'inscription: n'avoir produit aucun album
professionnel et compter au moins un membre inscrit dans un cégep
ou une université du Québec. À partir des
maquettes reçues, on a retenu 21 groupes qui se sont soumis
soumis à des auditions "live" devant jury. Les
neufs groupes choisis pour les quatre spectacles de janvier seront
évalués par un jury de neuf personnes composé
de représentants des médias de l'Université
et du monde musical, ainsi que d'un membre du groupe gagnant de
l'an passé, le Kitchose Band.
"Les groupes doivent présenter un minimum de huit
minutes de "covers" qui sont jugés sur l'originalité
de l'adaptation, précise Daniel Dionne, président
du CONGA 2002. On juge également les compositions selon
leur originalité, leur diversité et leur qualité.
Il y a de plus des critères plus généraux
comme la qualité de la voix, la virtuosité, l'esprit
du groupe et la présence sur scène." "Le
plus important, c'est l'ambiance et l'atmosphère que dégage
le groupe, parce que si les musiciens ont du plaisir à
jouer, le public en aura aussi", fait valoir Jean-Daniel
Blouin, membre du jury lors des auditions. Ce qui fait la qualité
et l'originalité du concours, c'est qu'il permet aux groupes
amateurs de se faire connaître et de jouer devant un public
d'envergure (de 500 à 600 personnes par soir), ainsi que
de faire découvrir de nouveaux styles musicaux qui réservent
parfois des surprises.
Un registre éclaté
Selon Louis-Xavier Gagnon, directeur technique de l'édition
de cette année, les styles musicaux sont de plus en plus
variés, contrairement aux débuts du concours, alors
que régnait une tendance plus punk et ska, aux goûts
de la jeunesse du temps. Mais la musique énergique a toujours
une place de choix au CONGA 2002, avec la formation The Gamblers,
de Trois-Rivières, qui donne dans le "heavy dancing
ska" avec une section de cuivres, et le groupe d'"humanotomates"
Plastic Lite et sa musique pimentée d'humour (en français
de surcroit !) Toujours inclassable mais authentique, l'ensemble
G.O.D. (Great Orchestral Disorder) s'amènera pour une
troisième participation au CONGA, avec vent, cordes et
percussions, pour livrer un rock-funk-progressif coloré.
Ces trois groupes se produiront le 15 janvier.
La deuxième soirée du CONGA, celle du 17 janvier,
propose le rock francophone du quatuor de Sherbrooke Espace Simple,
le rock-alternatif électrisant de Higher Down, fier représentant
de la troisième position de l'an passé sous le nom
de Jack of All Trade, à surveiller pour sa force technique
qui risque de s'être affinée malgré le départ
du chanteur Tommy Bois, ainsi que le punk-rock contemporain du
groupe Wide Load, qui participe à la compétition
pour une deuxième année.
La soirée du 22 janvier sera consacrée notamment
à la musique actuelle et électronique avec les Framboos,
quatre étudiants de la Faculté de musique qui utilisent
le théâtre pour livrer leur son atmosphérique,
au power métal (clin d'oeil à Stratovarius) de
Southern Cross, et au style inimitable du groupe All Dressed.
À ne pas manquer, la soirée du 24 janvier promet
le meilleur des trois mondes, avec la grande finale qui déterminera
le vainqueur, à l'issue d'une prestation des trois groupes
qui se seront démarqués aux yeux du public et des
membres du jury, À vos paris!
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