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Alfonso Gagliano, ministre des Travaux publics et des Services
gouvernementaux et Receveur général du Canada, a
rendu public, la semaine dernière, un appui des Instituts
de recherche en santé du Canada (IRSC), totalisant 10,1
millions de dollars, à 28 chercheurs de l'Université
Laval. L'annonce a été faite sur le campus, le jeudi
15 novembre, en présence du délégué
universitaire des IRSC, Normand Marceau, du recteur de l'Université
Laval, François Tavenas, et de la vice-rectrice à
la recherche de l'Université Laval, Louise Filion.
"Je me réjouis du fait que depuis quatre ans le gouvernement
du Canada ait réussi à faire face au défi
de la recherche scientifique en "appuyant sur tous les bons
boutons", qu'il s'agisse de l'augmentation substantielle
et répétée des budgets des organismes subventionnaires,
de la création de la Fondation canadienne de l'innovation
ou du programme de Chaires de recherche du Canada, à déclaré
le recteur François Tavenas. Je suis heureux que l'annonce
d'aujourd'hui vienne confirmer, encore une fois, l'engagement
du Canada envers une recherche de haut niveau à l'Université
Laval."
Les projets de l'Université Laval bénéficiant
du financement des Instituts de recherche en santé du Canada
couvrent des secteurs de la santé aussi diversifiés
que la recherche biomédicale, la recherche clinique, la
recherche sur la santé des populations et la recherche
sur les services de santé. Signalons que les chercheurs
de Laval ont raflé près de 20 % des fonds alloués
aux universités québécoises par les IRSC.
Parmi les projets financés, dont on trouvera la liste en
page 6, notons ceux de Célyne Bastien, de l'École
de psychologie, et de Gaston Godin, de la Faculté des sciences
infirmières. Les recherches de Célyne Bastien sur
l'insomnie chronique permettront de cerner davantage le rôle
de l'activation corticale dans l'insomnie et d'identifier si la
protection du sommeil est déficiente chez les insomniaques.
Ils pourraient également permettre d'aider à classifier
objectivement les différents types de sévérités
d'insomnies afin d'offrir un traitement plus approprié
aux personnes souffrant d'insomnie chronique.
Les travaux de Gaston Godin portent notamment sur les
facteurs influençant les professionnels de la santé
dans leur choix d'adopter les nouvelles technologies d'information
et de communication, et les déterminants organisationnels
favorisant l'adoption et l'utilisation des technologies de télémédecine
par ces professionnels, comme l'accessibilité et les coûts.
Le Réseau québécois de télésanté
de l'enfant (RQTE) lui servira de terrain d'étude.
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