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L'allure effrénée de la vie moderne rend plusieurs
personnes vulnérables aux états de stress.. Et que
dire de l'allure que prend parfois la vie d'un étudiant
ou d'une étudiante à l'université? "Le
contexte actuel de la vie universitaire provoque le maintien d'un
niveau de stress élevé, car les exigences sont multiples:
pression de performance, précarité financière,
sans compter toutes les autres responsabilités de la vie
adulte, observe Véronique Mimeault, psychologue au Service
d'orientation et de consultation psychologique de l'Université
Laval. Il n'est pas toujours facile alors de trouver les moyens
de jongler avec tous ces éléments, tout en gardant
un équilibre."
Selon elle, le stress fait partie intégrante de la vie.
Il représente, à ses yeux, une réaction de
notre organisme qui se produit chaque fois que nous devons faire
un effort pour nous adapter à une situation, qu'elle soit
positive ou négative. "Le stress n'est pas à
éviter, il est inévitable, juge-t-elle. Il n'est
pas nécessairement néfaste pour la santé:
un niveau modéré peut même rehausser notre
degré de motivation et d'énergie, mais lorsque ce
niveau devient trop élevé, celui-ci peut affecter
notre fonctionnement."
"Connais-toi toi-même"
Les moyens d'entretien préventif ne manquent pas pour
remédier à nos inconforts existentiels. Au dire
de Véronique Mimeault, il faut d'abord être capable
de s'arrêter et de prendre conscience des manifestations
de stress que nous ressentons. Tensions musculaires, fatigue,
maux de tête, palpitations cardiaques, irritabilité,
difficultés de concentration, de sommeil, déprime,
omission de prendre certains repas, absentéisme aux cours
et surconsommation de café font partie de ces symptômes
qui, sur les plans physiologique, psychologique et comportemental,
devraient (at)tirer la sonnette d'alarme de notre attention. Une
introspection plus complète devrait mener, par la suite,
à se pencher sur les facteurs de stress que sont, par exemple,
une rupture amoureuse, un échec scolaire, un conflit avec
un colocataire, la remise à plus tard des travaux scolaires
(procrastination), le manque de temps pour soi.
"Pour rétablir l'équilibre, il est essentiel
d'amorcer une recherche de solution pour chacun de ces facteurs
et d'entreprendre des actions concrètes", affirme
la psychologue. Le Service d'orientation et de consultation psychologique
présentera, la semaine prochaine, un atelier qui s'adresse
aux étudiants et aux étudiantes désirant
faire le point sur leur niveau de stress, mieux comprendre ce
phénomène et identifier des stratégies afin
de mieux le contrôler. L'exposé, intitulé:
"Bien vivre le stress", sera donné le mercredi
14 novembre à 12 h, au local 3105 du pavillon Maurice-Pollack.
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