8 novembre 2001 |
Par souci d'équité et pour créer davantage
d'emplois, des ajustements importants seront apportés au
programme Études-Travail à compter du 12 novembre.
C'est ce qu'a fait savoir au Fil , en début de semaine,
Marthe Lefebvre, responsable de ce programme au Service de placement
de l'Université Laval. "Études-Travail est
un programme d'aide mis sur pied pour soutenir les étudiants
et les étudiantes des trois cycles qui connaissent des
besoins financiers, rappelle cette dernière. Nous avons
dû resserrer l'application de certaines règles pour
être justes envers tous les étudiants admissibles
et leur donner plus de possibilités de dénicher
un emploi à l'Université."
Ainsi, à l'avenir, un même étudiant ne pourra
bénéficier d'un emploi subventionné par Études-Travail
pendant plus de trois sessions par cycle d'études. "Par
exemple, un étudiant peut être engagé dans
un emploi offert par le biais de notre programme pendant trois
sessions du baccalauréat ou du certificat, trois sessions
de la maîtrise ou du diplôme, trois sessions du doctorat",
illustre Marthe Lefebvre, qui voit dans cette façon de
faire une occasion permettant aux professeurs de découvrir
d'autres étudiants ou étudiantes. Auparavant, le
nombre de sessions n'était soumis à aucun contrôle.
Autre modification majeure: si l'affichage de poste initial n'a
pas récolté de candidatures conformes aux exigences
d'Études-Travail, celui-ci ne sera prolongé qu'une
seule fois, durant sept jours ouvrables. Après ce délai,
les offres non comblées seront annulées et la subvention
engagée sera retournée au programme pour être
affectée à une proposition en attente de traitement.
"Pour chaque offre d'emploi Études-Travail, nous transmettrons
dorénavant au responsable du projet tous les curriculum
vitae avant, nous leur en faisions parvenir trois
des candidats qui se seront qualifiés au besoin financier
et aux autres critères du programme", poursuit la
responsable.
Le programme Études-Travail ne pourra reconduire les offres
de postes de l'automne pour la session d'hiver 2002, signale-t-elle
par ailleurs; seules les nouvelles propositions d'emplois seront
acceptées. À l'été, lorsque le ministère
de l'Éducation et l'Université Laval auront regarni
les coffres du programme de leur participation respective de 380
000 $, il sera possible de renouveler les propositions de l'automne
et de l'hiver si les candidats sont toujours admissibles, assure-t-elle.
Pour les étudiants étrangers
Marthe Lefebvre annonce, par ailleurs, que les étudiantes
et les étudiants étrangers des trois cycles inscrits
à l'Université Laval pourront bénéficier,
eux aussi, à compter de janvier 2002, d'un programme d'aide
créé par la Direction des affaires étudiantes
et de la coopération du ministère de l'Éducation
du Québec. Il s'agit du Programme d'emplois pour étudiants
étrangers, doté d'un budget global de 500 000 $
pour le réseau universitaire québécois, dont
41 200 $ iront à l'Université Laval, laquelle appariera
la subvention gouvernementale pour donner un budget annuel de
82 400 $.
Le nouveau programme comporte certes nombre de similitudes avec
le programme Études-Travail, mais il comprend surtout quelques
règles particulières. Par exemple, seront admissibles
les étudiants de l'extérieur assujettis aux droits
de scolarité supplémentaires exigés des étudiants
étrangers. Ces derniers devront, entre autres, prouver
qu'ils paient ces frais ( par un reçu du Service des finances
de l'Université ou un document émanant de leur ambassade)
et détenir un permis de travail sur le campus. La valeur
maximale de leur travail rémunéré ne pourra
excéder le montant de leurs droits de scolarité
supplémentaires. Ainsi, un étudiant étranger
dont lesdits droits s'élèvent à 3 000 $ ne
pourra gagner, par l'entremise du programme, une somme supérieure
à celle acquittée en droits supplémentaires.
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