11 octobre 2001 |
Qui eut cru que l'on pouvait retrouver autant de talent sous
un même "toit"? Le dimanche 7 octobre, devant
les 12 019 spectateurs présents au stade du PEPS pour
le match de football entre les Redmen de McGill et le Rouge et
Or, l'Université et son programme d'excellence sportive
ont tenu à souligner les performances de leurs athlètes
et entraîneurs s'étant illustrés sur la scène
internationale pendant la période s'échelonnant
de septembre 2000 à septembre 2001.
Si tous et chacun imaginaient bien qu'une institution de l'envergure
de l'Université Laval regorgeait de sportifs de talent,
bien peu auraient cependant prédit que plus de cinquante
"internationaux" seraient finalement honorés
en présence du recteur François Tavenas. Du nombre,
une trentaine avaient réussi à être présents
pour l'occasion.
Parmi les particularités de ce contingent d'élite,
l'une des premières à sauter aux yeux est la diversité
des disciplines pratiquées ou enseignées par ces
passionnés de l'excellence. De la nage synchronisée
au patinage de vitesse, en passant par le soccer, le volleyball,
le kayak en eau vive, le rafting, le vélo de montagne ou
le ski de fond, les sportifs de Laval ont passé les douze
derniers mois à sillonner la planète en s'adonnant
à une vingtaine d'activités.
De Sydney à Beijing
Évidemment, tout au haut de la pyramide sportive internationale
se retrouvent les Jeux olympiques et paralympiques. À Sydney,
à l'automne 2000, l'Université Laval et le Rouge
et Or étaient représentés par Lyne Beaumont
(agronomie, nage synchronisée), Mathieu Blanchette (civil,
athlétisme), Maxime Boilard (diplômé administration,
canoe-kayak), France Gagné (administration, athlétisme),
Liza Racine (éducation physique, canoe-kayak), Isabelle
Turcotte-Baird (civile, triathlon), ainsi que par les entraîneurs
Michel Bérubé (natation), Alain Deraspe (triathlon),
Linda Marquis (basketball) et Louis Brault (athlétisme).
Parmi les autres compétitions figurant à l'agenda
de l'un ou de l'autre, on retrouvait aussi nombre de championnats
et coupes du monde (junior et senior), des coupes continentales,
des championnats panaméricains, les Jeux de la Francophonie
de Ottawa, puis évidemment les Universiades d'hiver 2001
de Zakopane, en Pologne, et d'été 2001 de Beijing,
en Chine.
Le programme Rouge et Or, fort de ses treize disciplines sportives,
était bien sûr à lui seul avantageusement
représenté. Parmi ses vedettes s'étant expatriées
le temps de quelques exploits, soulignons la présence massive
des volleyeurs à Beijing, avec les Éric Lebreton
(éducation physique), Mathieu Lagrandeur (architecture),
Yan Lagrandeur (enseignement), Dominique Duchaîne (communication
publique), Julie Rajotte (diplômée éducation
physique) et l'entraîneur Pascal Clément. Ou encore
le trio de basketball féminin formé de Isabelle
Chaperon (diplômée agronomie), Marie-Hélène
Pedneau (études internationales) et Caroline D'Amours (kinésiologie)
aux Jeux de la Francophonie. Et, bien sûr, la participation
de Sophie Simard (éducation physique), athlète Rouge
et Or de l'année et nageuse universitaire par excellence
au Canada en 2000-2001, au Championnat du monde aquatique tenu
au Japon.
Au fil des témoignages et commentaires émis par
cette impressionnante brochette de sportifs de haut niveau, il
importe de souligner qu'au-delà d'une étape importante
de leur carrière sportive, ceux-ci retiennent de leur participation
à ces événements internationaux qu'ils leur
laisseront en héritage des souvenirs et des expériences
de vie impérissables. Une université de la vie ou
du sport, quoi! Et avec les Jeux olympiques d'hiver de Salt Lake
City qui se pointent à l'horizon, parions qu'une petite
recherche nous permettra de dénicher quelques nouveaux
visages prêts à faire honneur à l'Université
à la face du monde.
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