4 octobre 2001 |
Les étudiants, les étudiantes et les membres
du personnel de l'Université ont été moins
nombreux à aller consulter l'ombudsman, mais ce dernier
a tout de même reçu autant de plaintes que durant
l'année précédente.
C'est la constatation qui ressort en premier lieu du rapport annuel
2000-2001 de l'ombudsman de l'Université Laval, Patrick
Robardet, lequel a été reçu non sans
discussions et commentaires par les membres du Conseil universitaire,
à la séance du mardi 2 octobre.
Au cours de l'an dernier, c'est-à-dire du 1er juin 2000
au 31 mai 2001, 472 membres de la communauté universitaire
ont eu recours aux services de l'ombudsman pour une consultation
(196) ou une plainte (276), indique le dpcument. "Ce niveau
de fréquentation représente une baisse de 18,9 %
par rapport à l'année précédente,
attribuable exclusivement à la diminution du nombre de
consultations, car le nombre de plaintes est demeuré égal",
écrit Patrick Robardet.
Parmi les faits saillants du rapport, notons que 78,8 % des demandes
provenaient des étudiants et des étudiantes des
trois cycles. La moitié des plaintes concernaient le règlement
des études (particulièrement l'évaluation),
16 % les problèmes financiers (surtout les droits de scolarité),
12 % l'encadrement pédagogique (en particulier les rapports
étudiant/professeur), 12 % le respect des droits de la
personne (principalement l'application de la Déclaration
des droits des étudiants et des étudiantes) et 7
% les relations avec diverses unités de l'Université.
Deux recommandations
Le rapport 2000-2001 de l'ombudsman contient plusieurs observations,
entre autres, sur les problèmes pédagogiques et
administratifs, les problèmes financiers, l'accès
aux programmes contingentés, la discipline, l'utilisation
des nouvelles technologies et de l'Internet, le développement
de l'approche-client, les processus décisionnels, les droits
de la personne et la prise en compte de la diversité, mais
seulement deux recommandations sont mises en exergue. La première
porte sur la révision des critères d'admission aux
programmes contingentés, où l'on souhaite un élargissement
de ceux-ci pour mieux "refléter la diversité
des clientèles intéressées, notamment l'expérience
professionnelle pertinente acquise après des études
collégiales"; la seconde, quant à elle, renouvelle
une recommandation déjà formulée par les
prédécesseurs de Patrick Robardet et demande "que
le Règlement sur la propriété intellectuelle
à l'Université Laval, adopté en mars 1999,
soit mis en vigueur le plus rapidement possible".
Dans un document, intitulé "Suivi du Rapport annuel
de l'Ombdusman pour l'année 1999-2000" et reçu
par le Conseil universitaire, le vice-recteur aux affaires académiques
et étudiantes, Claude Godbout, répond en quelque
sorte à ce dernier point en affirmant que la mise en vigueur
du Règlement "dépend du déroulement
de la négociation avec le Syndicat des professeurs de l'Université
Laval".
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