27 septembre 2001 |
Un accord de coopération scientifique de très grande
importance pour l'avenir de l'agroalimentaire au Québec
a été signé, le 19 septembre, par le recteur
de l'Université Laval, François Tavenas, le président
de l'Institut national de la recherche agronomique de France (INRA),
Bertrand Hervieu, et le doyen de la Faculté des sciences
de l'agriculture et de l'alimentation (FSAA), Jean-Claude Dufour.
Institut parmi les plus importants au monde en matière
de recherche agronomique, l'INRA emploie 10 600 personnes, dont
3 800 chercheurs et ingénieurs, répartis en 277
unités de recherche. Il dispose d'un budget annuel de 700
millions de dollars. La Faculté des sciences de l'agriculture
et de l'alimentation se distingue, de son côté, par
ses quatre centres de recherche et l'Institut des nutraceutiques
et des aliments fonctionnels (INAF), par la taille de la faculté
elle-même, la deuxième au pays, ainsi que par son
dynamisme en matière de partenariats industriels et de
liens avec le milieu agroalimentaire dans le domaine de la recherche
et du développement.
"La signature d'un accord de coopération scientifique
donnera un nouveau souffle et une nouvelle portée à
ces relations déjà étroites, a précisé
le recteur François Tavenas. L'accord permettra en particulier
de systématiser certaines collaborations, de privilégier
des champs de coopération, de fournir un outil de gestion
des retombées de recherche communes et, enfin, de donner
accès à de nouvelles sources de financement pour
des équipes jumelées. Nos chercheurs continueront
donc de travailler ensemble, mais ils accentueront les échanges
réciproques de scientifiques, d'enseignants et d'étudiants,
ils organiseront conjointement des séminaires, ils échangeront
du matériel scientifique ou pédagogique et participeront
à des opérations de transfert de technologie."
L'accord de coopération prévoit par ailleurs les
modalités de présentation de projets spécifiques,
de publications et de communications, de partage de la propriété
des résultats et de la propriété intellectuelle.
Dans un contexte qui fait de l'alimentation un enjeu de civilisation,
la signature d'un tel accord place la FSAA en position de leadership
dont les retombées positives dépasseront largement
la communauté universitaire et même la région.
Les domaines de recherche qui paraissent les plus prometteurs
en matière de coopération sont, notamment, la sécurité
alimentaire, la traçabilité, la transformation et
la conservation des aliments, l'analyse des politiques publiques
et des enjeux internationaux en matière agroalimentaire,
la génomique et les biotechnologies dans les domaines
animal et végétal.
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