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13 septembre 2001 ![]() |
L'École des langues vivantes a le vent dans les voiles.
En trois ans, soit depuis 1998, les inscriptions à la session
d'automne, excluant le programme de français pour non-francophones,
sont passées de 2 137 à 2 633. L'anglais, avec plus
de 900 inscriptions, puis l'espagnol sont les langues les plus
en demande. Même des langues aussi difficiles que le japonais
et le russe attirent un nombre respectable de candidats et candidates
avec respectivement 73 et 42 inscriptions.
La directrice de l'École, Silvia Faitelson-Weiser, voit
dans la popularité grandissante des cours de langues une
conséquence de la politique institutionnelle sur l'internationalisation
de la formation. "Je pense qu'on peut dire qu'aujourd'hui
la mission de l'École relève en grande partie de
cette politique, soutient-elle. On peut dire que l'École
est la porte d'entrée des étudiants non francophones
qui arrivent à l'Université. Nous sommes aussi,
en quelque sorte, la porte de sortie pour nos étudiants
francophones qui souhaitent partir à l'étranger.
C'est nous qui leur donnons les bases linguistiques pour aller
étudier en pays non francophones."
Rappelons que cette année seulement, plus de 400 étudiants
et étudiantes de Laval iront en stage à l'étranger.
Ceux et celles qui s'inscrivent à l'École des langues
vivantes doivent acquérir le niveau intermédiaire
deux. Cette formation doit leur permettre de tenir une conversation
dans la langue générale du pays visité, en
plus de comprendre, lire et écrire ladite langue. Pour
un débutant, cela signifie un minimum de 12 crédits
de cours.
Un des fleurons de la Faculté
Les origines du programme de français pour non-francophones
à l'Université Laval remontent à 1938. Pour
Silvia Faitelson-Weiser, ce programme constitue l'un des fleurons
de la Faculté des lettres. L'été, les cours
intensifs de français pour les non-francophones attirent
entre 900 et 1 000 personnes. Aux sessions d'automne et d'hiver,
la clientèle oscille entre 165 et 180 personnes. L'été,
les candidats et candidates viennent pour la moitié des
États-Unis. On compte également des Latino-Américains
et des Européens, ainsi que des Australiens et des Néo-Zélandais.
On commence même à voir des Chinois, des Japonais
et des Vietnamiens. "Ils viennent pour apprendre le français
et ils nous ont choisis, nous. C'est très bien!",
lance Silvia Faitelson-Weiser. L'École offre également
des cours d'appoint de français langue maternelle. Cet
automne, 528 étudiants et étudiantes de l'Université
y sont inscrits.
Le personnel enseignant compte cinq responsables de formation
pratique, 17 maîtres de langue et plus de 200 chargés
de cours. Comme le précise Silvia Faitelson-Weiser, les
groupes sont contingentés à moins de 24 étudiants
et étudiantes. "Nous tenons beaucoup à maintenir
le contingentement, affirme-t-elle, car nous estimons que nous
ne pouvons pas enseigner à de grands groupes. Cependant,
il y a tellement de gens que nous n'avons pas réussi à
placer. Plus tôt on passe le test de classement et fait
son choix de cours, plus on a de chances d'avoir une place."
Entre le 10 septembre et le 4 octobre, le Goethe Institut, avec
la collaboration de nombreux partenaires dont l'Université
Laval, présente "Deutsche Wochen - Semaines allemandes
à Québec". L'événement comprend
une dizaine de manifestations à caractère culturel
et touristique. L'École des langues vivantes, pour qui
le Goethe Institut est un partenaire privilégié
depuis de nombreuses années, offre pour l'occasion une
heure gratuite de cours de langue allemande. On peut communiquer
avec l'École par téléphone au 656-2131, poste
2321, ou par courriel au elv@elv.ulaval.ca.
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