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30 août 2001 ![]() |
L'évaluation des programmes a emprunté la voie
du renouveau à l'Université depuis les adoptions
successives, par le Conseil universitaire, du rapport de la Commission
d'orientation de l'Université Laval en 1998, du nouveau
Règlement des études en février 2000 et de
l'Avis sur la révision de la procédure d'évaluation
de programme de la Commission des études en février
2001.
Témoin de cette rénovation majeure, le document
Procédure d'évaluation de programme, publié
par le Vice-rectorat aux affaires académiques et étudiantes
le 31 mai 2001. Celui-ci révèle que les principales
modifications apportées à la façon de faire
de l'évaluation touchent, entres autres, la planification
des évaluations (dans ce sens, il sera possible d'examiner
des programmes par discipline, par thème ou par secteur
en tenant compte des trois cycles), l'accroissement du soutien
offert aux facultés et le réaménagement des
comités d'évaluation périodique (CÉP).
Pierre angulaire
Mais le VRAE y confirme surtout la volonté exprimée
par la Commission des études de fonder tout le processus
évaluatif, et ce dans un souci de stabilité et d'efficacité,
sur la pierre angulaire que représente le Comité
institutionnel d'évaluation de programme, lequel est responsable
de la rédaction du rapport final d'évaluation.
"Le Comité institutionnel est un comité central
composé de quatre professeurs, soit un par secteur (arts
et lettres, sciences humaines et sociales, sciences de la santé,
sciences et génie), dont la coordination sera assurée
par un responsable du Vice-rectorat aux affaires académiques
et étudiantes, peut-on lire. À partir de la planification
établie sous la responsabilité du vice-recteur,
le Comité institutionnel fonctionne en sous-comité
d'évaluation périodique pour l'évaluation
d'un programme ou d'un ensemble de programmes, composé
de deux professeurs du Comité institutionnel qui ne sont
pas touchés par les programmes évalués et,
au besoin, d'un chargé de cours, d'un étudiant (de
2e ou 3e cycle de préférence), d'un représentant
du milieu du travail."
À la base
L'évaluation périodique, signale par ailleurs
la Procédure d'évaluation de programme, doit
se fonder sur huit principes visant à assurer: une grande
utilité de l'opération pour éclairer la prise
de décision en faisant une nette distinction entre la procédure
d'évaluation périodique et celle de révision
des programmes; la rigueur et la crédibilité de
la démarche; la participation active et le respect des
points de vue des divers groupes de personnes touchées
par les programmes évalués; le recours au jugement
externe de personnes provenant d'autres universités; le
réalisme des recommandations; une suite à l'opération
par l'obligation faite au doyen de déposer un plan d'action
devant le Conseil universitaire et par l'identification de moyens
pour assurer un suivi; la transparence du processus d'évaluation
par la diffusion publique des résultats; une conformité
avec la Politique des établissements universitaires
du Québec relative à l'évaluation périodique
des programmes existants de la Conférence des recteurs
et des principaux des universités du Québec(CREPUQ).
La périodicité de l'évaluation de l'ensemble
des programmes est fixée à huit ans, indique-t-on
d'autre part.
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