7 juin 2001 |
À la fois lieu de documentation et de recherche pour un
grand nombre de disciplines et de culture générale
cinématographique, la Cinévidéothèque
de la Bibliothèque de l'Université Laval gagnerait
à être mieux connue.
Située au quatrième étage du pavillon Jean-Charles-Bonenfant,
la Cinévidéothèque regorge en effet de richesses
insoupçonnées qui sont mises à la disposition
de la communauté universitaire. Sa collection comprend
notamment plus de 4 000 films sur pellicule, soit des courts,
moyens et longs métrages, et au-delà de 11 000 cassettes
vidéo contenant documentaires, archives, films et séries
télévisées.
"La Cinévidéothèque permet aux membres
de l'Université de pouvoir fréquenter une vidéothèque
- qui n'est pas un club vidéo - où ils pourront
visionner sur place ou emporter gratuitement des oeuvres de références,
des films influents qu'il faut connaître, qu'il faut fréquenter",
précise Yves Laberge, qui s'est occupé provisoirement
des achats de documents au printemps 2001.
Ce dernier a d'ailleurs contribué efficacement à
l'enrichissement de la collection de la Cinévidéothèque
pendant cette période: en trois mois, il a fait l'acquisition
de plus de 300 titres (tous genres confondus), soit autant que
le total de l'année précédente.
Parmi la liste des nouveautés, citons, entre autres: les
séries scientifiques Les grands bonds de la science,
In Situ et Objectif science (signalons que la Cinévidéothèque
possède déjà une centaine d'épisodes
de la série Découverte diffusée à
Radio-Canada); les séries télévisées
Les Belles histoires des Pays d'en haut, Duplessis,
La famille Plouffe, Les tisserands du pouvoir, Bonheur
d'occasion, Le Comte de Monte-Cristo; les documentaires
Les mystères du corps humain (huit épisodes,
de la BBC), La méthode Montignac, Jazz Casual
(sur Dave Brubeck, Sonny Rollins, etc.); et plusieurs films de
fiction puisés aux sources des classiques, du cinéma
québécois et du cinéma contemporain, parmi
lesquels Les yeux grands fermés de Kubrick, Le
Décalogue de Kieslowski, L'eau chaude, l'eau frette
de Forcier, Satyricon de Fellini et Jusqu'au bout
du monde de Wenders.
Signalons que la Cinévidéothèque empruntera
bientôt, elle aussi, le virage technologique du support
DVD. Elle mettra à la disposition des membres de la communauté
universitaire, à compter de l'automne prochain, une trentaine
d'uvres cinématographiques dans ce format dont la popularité
ne cesse de croître.
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