24 mai 2001 |
De plus en plus de diplômés et de diplômées
décident de manifester leur appartenance à l'Université
en maintenant un lien avec leur alma mater par l'entremise
de l'Association des diplômés de l'Université
Laval (ADUL).
Lorsque Robert Tremblay, son directeur général,
est entré en fonction au début de 1998, l'ADUL comptait
4 750 membres partenaires (cotisants). On en dénombre aujourd'hui
quelque 13 500, auxquels s'ajoutent 1 900 membres à vie
et environ 7 500 nouveaux diplômés qui bénéficient
gratuitement, pendant un an, du statut de membre partenaire.
"Notre approche de recrutement se veut plus dynamique et
la gamme de services, de privilèges et d'activités
que nous offrons à nos membres a pris beaucoup plus d'ampleur",
explique ce dernier. Pour développer ses services et aider
davantage les étudiants et les étudiantes, le directeur
général de l'ADUL souhaiterait que le sentiment
d'appartenance incite un plus grand nombre de diplômés
de Laval on en recense plus de 175 000 à appuyer
financièrement l'Association. Mais il admet, comme l'a
démontré le rapport de la Commission des affaires
étudiantes sur le sentiment d'appartenance à l'Université
Laval, qu'il reste "éminemment à faire de ce
côté".
Une effervescence remarquable
Quoi qu'il en soit de la potentialité du grossissement
de ses effectifs, l'Association des diplômés connaît
par ailleurs une effervescence remarquable, depuis trois ans,
du côté de ses clubs de diplômés où
l'exploration puis l'exploitation de la participation latente
en valait l'attente. À l'époque, la structure participative
reposait sur une douzaine de vice-présidents régionaux;
elle comprend présentement 26 clubs de diplômés
au Québec et à travers le monde. Ceux-ci regroupent
des diplômés et des amis de l'Université dans
une région donnée et organisent des activités
sociales, culturelles et sportives tout au long de l'année.
"Tout rayonnement nécessite une infrastructure de
base", affirme Robert Tremblay en parlant de la visibilité
de l'Université Laval hors des murs de la Cité universitaire
et, par ricochet, du rôle primordial que joue et que sera
appelé à jouer, en cette matière, le réseau
des clubs de diplômés de l'ADUL. C'est ainsi que
celui-ci poursuivra son expansion au cours des prochains mois.
Au Québec, il ne restera à pourvoir d'un club que
les régions de Drummondville et de Gaspé. Aux États-Unis,
Laval ayant déjà pignon sur rue à Boston
et à New York, on veut établir des pied-à-terre
à San Francisco, Los Angeles, Chicago, Washington et Miami.
Sur le vieux continent, l'ADUL possède des "antennes"
en Belgique, en Suède, à Paris et, depuis peu, à
Londres. L'Association veut par ailleurs mettre sur pied une dizaine
de clubs en Afrique, qui en abrite déjà en Tunisie,
en Algérie et au Maroc. Signalons que des clubs sont également
actifs en Argentine, au Chili, au Mexique, de même qu'à
Vancouver, Calgary, Toronto et Moncton.
Quant aux projets que le directeur général entend
de mener à bien pour amplifier la notoriété
lavalloise à l'intérieur des frontières québécoises,
il est question, entre autres, que l'ADUL accentue sa collaboration
avec le Vice-rectorat au développement et la Faculté
de musique (laquelle a permis à l'Orchestre d'harmonie
et à FAMUL Jazz d'effectuer une tournée en province)
et qu'elle organise, en collaboration avec la Direction générale
de la formation continue et par l'intermédiaire des clubs
de diplômés, des activités de formation personnelle,
par exemple, des conférences données par des professeurs
ou des professeures de l'Université Laval.
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