26 avril 2001 |
En dix ans, la situation n'a cessé de s'améliorer
à l'Université au chapitre de la prévention
des accidents de travail et des maladies professionnelles. Le
nombre d'accidents de travail a en effet chuté de 58 %
et le nombre d'accidents majeurs nécessitant une absence
au-delà d'une journée a, pour sa part, chuté
de 67 %. Quant au nombre total de journées d'absence, la
diminution est de l'ordre de 78 %. Cette performance s'est traduite
par une diminution du taux personnalisé de cotisation payable
à la CSST qui se situe pour 2001 à 0,53 $ par 100
$ de salaire assurable. Le taux actuel est l'un des meilleurs
du réseau puisqu'il est de 0,08 $ inférieur à
la moyenne des universités québécoises.
Cette performance est due en très grande partie à
la prise en charge responsable et efficace du processus de prévention
par les unités administratives de l'établissement,
sous l'impulsion des intervenants du secteur Santé et Sécurité
du Travail du Vice-rectorat aux ressources humaines. Le Comité
central et les 16 comités sectoriels n'ont rien ménagé
pour mettre en application les différentes propositions
soumises pour améliorer le dossier des accidents de travail
et des maladies professionnelles à l'Université
Laval. Trois comités spécialisés jouent également
un rôle essentiel dans la gestion de la santé et
de la sécurité du travail sur le campus. Il s'agit
du Comité de gestion des risques chimiques, du Comité
des risques biologiques et du Comité de radioprotection.
Parmi les moyens utilisés par ces diverses instances, notons
la conception ergonomique des postes de travail, le développement
de comportements sécuritaires, la formation continue, l'inspection
des différents milieux de travail, la mobilisation de tous
les membres et le respect des normes en santé et sécurité
du travail.
De plus, en mai de chaque année, l'Université Laval
organise une opération "Grand ménage"
qui permet à chaque unité de faire l'inventaire
de ses équipements et de se débarrasser des produits
périmés ou du matériel hors d'usage. Cette
opération permet de dégager les espaces de travail
et de maintenir l'inventaire des substances dangereuses au minimum
requis.
L'évolution des mentalités dans ce domaine et l'application
des valeurs liées à la prévention exigent
une grande part de persévérance. Les membres des
comités sectoriels ont mis en place les mesures nécessaires
à l'amélioration de ce dossier et ont surtout apporté
leur soutien à l'ensemble des membres de la communauté
dans la poursuite de cet objectif intimement lié à
la qualité de vie des personnes concernées.
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