8 mars 2001 |
Si les prévisions du vice-recteur à l'administration
et aux finances, Jacques Faille, tiennent la route, le budget
de fonctionnement de l'Université Laval devrait avoir atteint
l'équilibre entre ses revenus et ses dépenses en
2003-2004.
C'est ce que laisse entrevoir le document intitulé Mise
à jour du plan de résorption du déficit de
l'Université Laval et identification des "réinvestissements"
découlant du refinancement gouvernemental, adopté
par le Conseil d'administration à sa séance du 21
février. Le plan de résorption du déficit
prévoit, compte tenu des "réinvestissements
" découlant du refinancemet gouvernemental, un déficit
de 23,4 millions de dollars en 2000-2001, de 16,5 millions en
2001-2002, de 3,1 millions en 2002-2003, mais des surplus de 1
million en 2003-2004 et 3,8 millions en 2004-2005.
"Compte tenu des ajustements au financement gouvernemental
de l'Université Laval et de la révision du plan
de résorption, il nous semble essentiel de maintenir une
perspective d'équilibre financier dès l'année
2003-2004 ainsi qu'une situation structurelle permettant un début
d'amortissement du déficit accumulé dès la
première année de la seconde phase du plan de résorption,
soit en 2005-2006, a déclaré Jacques Faille lors
de la présentation du document soumis par le Comité
exécutif. Il convient de souligner, a-t-il poursuivi, que
le décalage d'un an pour l'atteinte de l'équilibre
financier annuel est dû essentiellement au non-amortissement
des allocations de retraite aux professeurs et aux personnels
administratifs."
Réinvestissement
En matière de réinvestissement, les priorités
présentées par l'Université et approuvées
par le MÉQ commanderont des injections de 32,2 millions
de dollars en 2001-2002, de 37,3 millions en 2001-2002 et de 56,1
millions en 2002-2003. Durant cette période, les efforts
financiers porteront particulièrement sur le redéploiement
des effectifs professoraux (41,3 millions), le personnel enseignant
associé et auxiliaire (15,1 millions), les spécificités
de l'Université (financement d'appoint: 15 millions), l'amélioration
des TIC (technologie de l'information et de la communication)
pour les étudiants (11,3 millions), le soutien à
la maîtrise et au doctorat (10,5 millions), le soutien à
l'insertion professionnelle et les stages à l'étranger
(10,5 millions), le développement de la recherche (8,1
millions), le recrutement et le développement de l'établissement
(4,3 millions), la Bibliothèque (3,6 millions), la formation
continue et les besoins particuliers (3 millions) et la formation
des maîtres (2,9 millions).
Les membres du Conseil d'administration ont également approuvé
l'orientation et les paramètres pour le budget de fonctionnement
2001-2002. Signalons que le CA a accepté, à cette
occasion, comme le lui recommandait le Comité exécutif,
de ne pas appliquer la hausse des droits de scolarité pour
les étudiants des cycles supérieurs en régime
forfaitaire prévue pour l'automne 2001.
|