22 février 2001 |
Après l'enseignement à distance, l'évaluation
à distance. Il n'est pas si lointain le temps où
tous les étudiants et les étudiantes de l'Université
pourront jeter un regard critique sur l'enseignement qu'ils reçoivent,
non pas en remplissant un questionnaire d'évaluation distribué
par le professeur ou la professeure à la fin d'un cours,
mais en empruntant la voie d'Internet .
Cette réalité toute proche, qui ne relève
pas de la pure utopie, pourrait même poindre dès
septembre prochain dans la Cité universitaire. Au-delà
du simple souhait, c'est davantage la ferme volonté qu'affiche
Éric Philippe de voir aboutir trois années consacrées
aux préliminaires de la mise sur pied d'un système
d'évaluation informatisé. "Tout le monde est
prêt le dossier est mûr présentement. C'est
un grand pas qui vient d'être franchi à l'Université
Laval", a confié au Fil celui qui est président
la Commission des affaires étudiantes et à qui l'on
a confié également la présidence du Comité
institutionnel du suivi des évaluations de l'enseignement
à l'Université Laval.
Ce que ce dernier qualifie de "grand pas", c'est la
rencontre qu'a tenue une table facultaire, réunissant les
représentants de la quasi-totalité des facultés,
le lundi 5 février, en début d'après-midi,
au pavillon Paul-Comtois. Celle-ci a non seulement été
l'occasion d'en apprendre encore plus sur les quelques expériences
qui ont été tentées ici et là (notamment
en agriculture et alimentation, en médecine dentaire) ou
sur les systèmes informatisés de l'évaluation
de l'enseignement qui ont effectivement été implantés
à l'Université (particulièrement celui du
professeur Michel Mainville à la Faculté de foresterie
et de géomatique, qui semble être appelé à
devenir la norme en cette matière), mais elle a aussi permis
de constater la détermination d'agir des facultés
dans le sens d'une généralisation du processus évaluatif
faisant appel au Web.
Étapes déterminantes
Poussé par cet élan de volontariat, Éric
Philippe a demandé à Michel Mainville, qui a été
le premier à mettre au point un système d'évaluation
par Internet à l'Université Laval, de former un
comité dont la tâche consistera à élaborer
un logiciel à partir de son propre système, lequel
sera distribué par la suite à toutes les facultés.
D'ici à ce que le système d'évaluation informatisé
entre en fonction dans l'ensemble de celles-ci, normalement ou
idéalement à compter de la rentrée universitaire
de l'automne 2001, plusieurs étapes déterminantes
devront être franchies. Ainsi, il faudra, entre autres,
colliger toutes les données concernant les numéros
de cours et confectionner un questionnaire comportant à
la fois des éléments généraux et "locaux",
pour répondre de la sorte aux besoins de chacune des facultés.
Des unités comme le Bureau du registraire, le Réseau
de valorisation de l'enseignement et le Service de l'informatique
et des télécommunications seront sans doute appelées
à participer à cette phase cruciale de production.
|