22 février 2001 |
Le recteur François Tavenas, le président du
Conseil d'administration de l'Université Laval, Richard
Drouin et le ministre d'État à l'Éducation
et à la Jeunesse du Québec, François Legault,
ont signé, hier après-midi, le contrat de performance
qui reprend les objectifs et les projets définis par l'Université
Laval dans sa Convention de développement institutionnel
et qui précise les engagements budgétaires supplémentaires
du gouvernement pour les années 2000 à 2003.
"Cette entente, qui reflète une convergence de vues
entre le ministère de l'Éducation et l'Université
Laval, est très importante. En effet, elle reconnaît
dans un financement substantiel et récurrent de 8,5 millions
de dollars les trois missions particulières de l'Université
Laval dans les domaines de l'agriculture et de l'alimentation,
de la foresterie et de la géomatique, ainsi que son rôle
unique dans le développement économique de la région
de la Capitale nationale et de tout l'Est du Québec",
a souligné FrançoisTavenas. Le recteur a poursuivi
en indiquant que "cette entente avec le Ministère
de l'Éducation permettra à notre établissement
de soutenir son développement au cours des prochaines années.
Enfin, le montant non récurrent de 4 millions de dollars
prévu pour la présente année financière
(2000-2001) rend possible le respect par l'Université Laval
des paramètres budgétaires de l'année en
cours." "Au nom de la communauté universitaire,
je suis donc très heureux à l'idée de poursuivre
la relance de l'Université Laval afin que celle-ci puisse
continuer à jouer pleinement son rôle incontournable
de pôle d'excellence en recherche et en formation",
a souligné François Tavenas.
Conforme aux orientations stratégiques
L'entente signée hier s'inscrit dans la tradition de
planification et d'évaluation de l'Université Laval.
Elle fait suite aux orientations stratégiques définies
dans la Commission d'orientation de l'Université proposée
à la communauté universitaire dès 1998 et
remise à jour l'an dernier. Elle donne suite également
aux objectifs établis dans la Convention de développement
institutionnel soumise au Ministère de l'Éducation
l'automne dernier. Ainsi, les critères de qualité
de la formation, de pertinence de la recherche, d'ouverture à
la société et d'internationalisation de la formation
qui soutenaient les orientations stratégiques de l'Université
Laval dès le printemps 1998 sont-elles au cur de l'entente
conclue hier.
Les mesures de refinancement annoncées hier contribueront
de façon significative au recrutement de quelque 300 professeurs
au cours des cinq prochaines années. Elle permettront aussi
l'accélération de l'internationalisation des programmes
de formation, le maintien et l'amélioration du soutien
aux étudiants à la maîtrise et au doctorat,
ainsi que la poursuite du redressement des ressources documentaires
et informatiques accessibles aux chercheurs et aux étudiants.
Le recteur de l'Université Laval a profité de l'occasion
pour offrir au ministre d'État à l'Éducation
la coopération pleine et entière de l'Université
Laval pour donner suite à l'engagement du Sommet du Québec
et de la Jeunesse de mettre sur pied un mécanisme qui permettra
d'assurer qu'au chapitre des ressources, les universités
québécoises demeureront compétitives avec
les établissements des autres provinces du Canada.
En 2001, l'Université Laval demeure bien placée
dans le groupe des dix grandes universités canadiennes
de recherche. Seule grande université québécoise
complète sise à l'extérieur de la région
métropolitaine, et pionnière de tout l'enseignement
supérieur en langue française dans les Amériques,
elle offre plus de 350 programmes d'études aux 1er, 2e
et 3e cycles dans presque tous les domaines du savoir. Elle compte
1 400 professeurs et plus de 36 000 étudiants, dont 20
% étudient aux 2e et 3e cycles. Elle se classe au 6e rang
parmi les universités de recherche canadiennes pour les
subventions de recherche, et au 2e rang pour la recherche contractuelle.
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