8 février 2001 |
Plus de 300 étudiants et étudiantes de la Faculté
des sciences de l'agriculture et de l'alimentation ont organisé
la récente Semaine de l'agriculture, de l'alimentation
et de la consommation, un événement encore une fois
couronné de succès et dont la renommée dépasse
les frontières du Québec. Selon le doyen Jean-Claude
Dufour, cette importante participation étudiante en dit
long sur ceux et celles qui sont inscrits à sa faculté.
"Ils sont passionnés et sûrs de leur choix de
carrière, explique-t-il. Ils nous ont téléphoné
et ils nous ont rendu visite. Ils sont décidés et
convaincus que c'est ce qu'ils veulent faire plus tard."
Aux dires du doyen, les étudiants et étudiantes
démontrent un leadership remarquable. "Certains, dit-il,
participent à des concours nord-américains sans
qu'on leur demande. Et ils se classent très bien. Plus
du tiers des projets étudiants avec Entrepreneuriat Laval
viennent de notre faculté."
Il existe un fort sentiment d'appartenance dans cette faculté
qui compte quelque 1 800 étudiants et étudiantes
et où s'enseignent sciences pures et appliquées,
sciences de la santé et sciences humaines. On y forme plus
de 80 % de tous les agronomes du Québec. Laval est l'une
des deux universités au pays à offrir le programme
de génie alimentaire et la seule au Québec où
l'on peut obtenir une maîtrise en administration des affaires
en agroalimentaire. La Faculté est la tête de pont
de réseaux de recherche canadiens, notamment sur les nutraceutiques
et la phytoprotection. L'an dernier, cinq des programmes de baccalauréat
offerts figuraient parmi 34 formations universitaires retenues
par le guide Les métiers qui recrutent et les carrières
de l'an 2000.
L'été, pratiquement 100 % des étudiants et étudiantes inscrits à la Faculté se trouvent un emploi dans leur domaine d'études. À la sortie de l'Université, près de 100 % des finissants et finissantes de la majorité des domaines de formation sont engagés.
Une croissance assurée
Plus de 400 000 personnes travaillent dans le secteur bioalimentaire
au Québec, auxquelles il faut ajouter plusieurs milliers
de professionnels et de professionnelles en nutrition et en consommation.
À l'échelle mondiale, les industries bioalimentaires
affichent une croissance annuelle moyenne de 8 % depuis 1985.
D'ici 30 ans, la population mondiale devrait atteindre neuf milliards
d'individus.
Dans ce contexte, soutient Jean-Claude Dufour, s'inscrire à
la Faculté constitue un choix gagnant. "Le domaine
assure la pérennité des emplois, dit-il. Nous sommes
dans un marché de demande, et non d'offre. Des entreprises
"se battent" pour engager des diplômés.
À l'heure actuelle, un nutritionniste en sciences animales
vaut de l'or." L'été, pratiquement 100 % des
étudiants et étudiantes inscrits à la Faculté
se trouvent un emploi dans leur domaine d'études. À
la sortie de l'Université, près de 100 % des finissants
et finissantes de la majorité des domaines de formation
sont engagés.
Le secteur bioalimentaire offre plus de 200 carrières différentes,
les diplômés et diplômées étant
appelés à évoluer dans un bureau, un laboratoire
ou sur le terrain. Selon le doyen, le diplômé et
la diplômée de cégep qui choisissent ce domaine
d'études auront des défis à relever. Ils
auront aussi à exprimer leur créativité.
Ils pourront même exercer leur métier à l'étranger.
Tournée annuelle de cégeps, journée annuelle
"portes ouvertes" (voir article en page 1), programme
de bourses d'études à l'entrée, le recrutement
prend plusieurs formes. Un autre exemple est cette journée
que les finissants et finissantes en sciences de la nature du
Cégep de Sainte-Foy passent dans les laboratoires de la
Faculté, encadrés par des professeurs. Pour sa part,
Jean-Claude Dufour prend chaque année le bâton du
pèlerin et se rend en Ontario enregistrer une émission
de radio à Radio-Canada destinée à attirer
les candidats et candidates francophones. "De longue date,
conclut-il, la Faculté a joué un rôle de leader.
Nous sommes très proactifs."
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