8 février 2001 |
Au lieu de solliciter à chaque occasion des professeurs
différents pour participer à des évaluations
de programme, il serait plus opportun de constituer un comité
institutionnel dont le fonctionnement serait alors facilité
par la stabilité de ses membres. Le Conseil universitaire a acquiescé, lors de sa séance
du 6 février, à cette proposition de la Commission
des études, contenue dans son Avis sur la révision
de la procédure d'évaluation de programme, et
qui vise, entre autres, à aider l'Université "à
retrouver l'efficacité dont elle faisait preuve" en
ce domaine.
Le comité institutionnel, dont la coordination sera assurée
par un responsable du Vice-rectorat aux affaires académiques
et étudiantes, pourra comprendre quatre professeurs provenant
de chacun des secteurs des arts et lettres, des sciences humaines
et sociales, des sciences de la santé et des sciences et
génie, auxquels s'ajoutera un secrétaire. En se
fondant sur la planification établie sous la responsabilité
du vice-recteur, le comité sera alors en mesure de fonctionner
en constituant les CÉP (Comité d'évaluation
périodique) requis pour les évaluations à
effectuer. Ceux-ci seront d'ailleurs réaménagés
pour compter un ou deux professeurs du comité institutionnel
(non touchés par les programmes évolués)
et, selon les besoins, un chargé de cours, un étudiant
(préférablement de 2e ou de 3e cycle) et un représentant
du milieu du travail.
"La Commission insiste sur l'importance du soutien aux facultés
et sur le rôle des doyens, peut-on lire dans l'Avis.
Ceux-ci ont la responsabilité d'accorder aux évaluations
de programme toute l'attention qu'elles méritent et de
faire en sorte que cette opération périodique soit
appuyée et animée. Elle tient aussi à rappeler
que les évaluations prennent toute leur valeur lorsqu'on
en assure le suivi en posant les actions appropriées."
Selon la Commission des études, l'évaluation de
programme est la condition essentielle non seulement au maintien
de la qualité et de la pertinence des formations qui sont
offertes, mais également au développement des nouveaux
programmes. "Les évaluations de programme devraient
être considérées comme le moyen privilégié
d'adapter nos activités de formation à l'évolution
de la société", affirme-t-elle.
GABRIEL CÔTÉ
|