![]() |
4 janvier 2001 ![]() |
En 1999-2000, les professeurs de l'Université actifs
en recherche ont établi une nouvelle marque en récoltant
plus de 152 millions de dollars en subventions et contrats de
recherche. Les chercheurs ont obtenu 142 millions en fonds externes,
5,2 millions sous forme de contributions en nature des entreprises,
5 millions en fonds internes et 0,4 million en contrat pour la
coopération internationale. Le nombre de chercheurs subventionnés
est demeuré stable à 1 178. Voilà les points
saillants du rapport annuel présenté par la vice-rectrice
à la recherche, Louise Filion, lors de la séance
du 12 décembre du Conseil d'administration.
Le record antérieur, établi l'année dernière,
se chiffrait à 138,5 millions de dollars. L'augmentation
de 13,6 millions est similaire à celle de l'année
précédente. En deux ans, le total des fonds de recherche
a donc augmenté de plus de 26,6 millions à Laval.
"Cette augmentation est due, en bonne partie, au refinancement
des organismes subventionnaires, estime la vice-rectrice à
la recherche. Pour le moment, ce refinancement s'est surtout fait
sentir au fédéral, mais on s'attend à ce
que la Politique scientifique du Québec soit assortie d'un
budget qui lui donne les moyens de ses ambitions."
Bond de 20 % des fonds accordés au secteur des sciences humaines
Vague de fonds
Comme le signale Louise Filion, la croissance des fonds externes
de recherche par rapport à l'année dernière
provient en majeure partie des organismes subventionnaires fédéraux.
Les fonds de cette source sont passés de 41,6 millions
à 52,7 millions, grâce surtout à Santé
Canada (+ 4 M$), au Conseil de recherche en sciences naturelles
et en génie (+ 3,2 M$), au Conseil de recherches médicales/Instituts
de recherche en santé du Canada (+ 1,7 M$), à la
Fondation canadienne pour l'innovation (+ 1,7 M$) et au Conseil
de recherche en sciences humaines (+ 1,4 M$). Les fonds provenant
du Québec sont passés de 31,3 à 34,3 millions
de dollars. Quant aux fonds obtenus des compagnies et sociétés,
ils ont poursuivi leur hausse, passant de 38,6 à 39,5 millions
de dollars.
La Faculté de médecine a pris, comme à l'habitude,
la part du lion à l'Université avec 72,9 millions,
soit une hausse de 8,9 millions par rapport à l'an dernier.
Viennent ensuite Sciences et génie (26,7 M$), Sciences
de l'agriculture et de l'alimentation (14,3 M$), Sciences sociales
(5,9 M$), Foresterie et géomatique (5,7 M$) et Lettres
(3,8 M$). Fait à signaler, le plus fort taux de croissance
a été enregistré dans les facultés
des sciences humaines. La hausse atteint 20 % alors qu'elle est
de 13 % dans les unités des sciences de la santé
et de 0,7 % dans les trois unités de sciences naturelles
et génie. , "La structuration de la recherche en sciences
humaines semble rapporter des dividendes", signale la vice-rectrice.
Les plus récentes statistiques disponibles sur les fonds
de recherche obtenus par les universités canadiennes (1998-1999)
placent l'Université Laval au troisième rang au
Conseil de recherche en sciences humaines, au septième
rang au Conseil de recherche en sciences naturelles et en génie
et au huitième rang au Conseil de recherches médicales
du Canada. L'Université obtient entre 4 % et 5 % du total
des fonds distribués par les trois grands conseils subventionnaires
fédéraux.
![]() |