7 décembre 2000 |
Le recteur François Tavenas a commenté, au
début de la séance régulière du Conseil
universitaire du mardi 5 décembre, la Politique québécoise
de financement des universités, rendue publique la
semaine dernière par le ministre de l'Éducation,
François Legault.
Cette politique, que le ministre Legault a présentée
en affirmant qu'elle "servira à répartir de
manière transparente et équitable l'ensemble des
ressources financières que l'État met à la
disposition des universités", prévoit notamment
que le budget des universités augmentera de 25 % (323
millions de dollars) au cours des trois prochaines années,
et que le financement gouvernemental sera désormais relié
à la signature de "contrats de performance" des
établissements avec le MEQ.
Selon François Tavenas, le document final reprend, de
façon presque intégrale, le Projet de politique
publié en juillet dernier. "Dans nos commentaires
exprimés en septembre, a-t-il rappelé, l'Université
Laval avait donné alors son accord aux principes généraux
de cette politique gouvernementale, et nous maintenons cet accord.".
Toutefois , a ajouté le recteur, "dès l'été
dernier, l'Université Laval mettait de l'avant la nécessaire
reconnaissance de ses vocations spécifiques et de la vocation
régionale de notre établissement."
La reconnaissance financière, dès cette année, des coûts des vocations spécifiques de Laval, notamment en foresterie et géomatique et en sciences de l'agriculture et de l'alimentation, ainsi que la reconnaissance de son rôle régional distinct pour la région de Québec Chaudière Appalaches et tout l'Est du Québec, font toujours l'objet d'échanges avec le Ministère
Parmi les questions qui font toujours l'objet de discussions avec le ministère, a signalé François Tavenas, il y a la reconnaissance financière, dès cette année, des coûts de ces divers aspects spécifiques de l'action de l'Université Laval, notamment en foresterie et géomatique et en sciences de l'agriculture et de l'alimentation,, de même que la reconnaissance de son rôle régional distinct pour la région de Québec Chaudière Appalaches et tout l'Est du Québec. À cet égard, le recteur a ajouté que lors d'une rencontre productive et cordiale avec le ministre François Legault et ses fonctionnaires, le 2 novembre dernier, la direction de l'Université Laval a reçu l'assurance qu'une attention soutenue était apportée à ses demandes à cet égard.
Des ajustements prévus
"Les travaux et consultations qui se sont poursuivis
depuis nous permettent de penser que ce climat s'est maintenu",
a fait valoir le recteur. Il en veut pour preuve qu'il a noté
que la politique rendue publique par le ministre indique, en page
14, que "le Ministère a déjà amorcé
des travaux relatifs à ces cas particuliers, qui permettront
de procéder à des ajustements intégrés
aux allocations de l'année universitaire 2000-2001".
Par ailleurs, pour le recteur, rien dans le contenu de la Politique
québécoise de financement des universités
ne devrait empêcher la signature à court terme de
la Convention de développement institutionnel de l'Université
Laval (contrat de performance). "Même si tout n'est
pas encore réglé entre l'Université Laval
et le ministère de l'Éducation à divers égards,
j'ai quand même noté que le ministre de l'Éducation
a indiqué avoir reçu de l'Université Laval
un ''très bon contrat de performance '' ", a dit François.
Tavenas. "Je reprends les propres paroles du ministre qui
a déclaré aux journalistes qu'il y avait encore
quelques points qui restent en suspens, mais qui sont discutés
entre l'Université Laval et le ministère de l'Éducation
", a rappelé le recteur.
"Nous poursuivons donc activement nos discussions avec le
ministère de l'Éducation en étant confiants
d'arriver à très brève échéance
à une entente qui permettra à la fois le respect
du budget de l'Université Laval et les attentes du ministère
à l'égard de notre Convention de développement
institutionnel", a conclu le recteur de l'Université
Laval.
|