23 novembre 2000 |
Comme il s'y était engagé lors de l'adoption
du budget de fonctionnement 2000-2001 par le Conseil d'administration,
le 24 mai 2000, le vice-recteur à l'administration et aux
finances, Jacques Faille, a présenté aux membres
du CA, lors de la séance du 15 novembre, le premier de
deux exercices de constatation sur la situation financière
de l'Université.
Les projections financières pour l'année 2000-2001,
sur la base des résultats réels au 30 septembre
2000, laissent entrevoir, selon lui, une hausse des revenus de
200 000 $ par rapport aux prévisions de 311 millions de
dollars et une stabilisation des dépenses à 328,6
millions, ce qui devrait contribuer à réduire de
200 000 $ le déficit de fonctionnement anticipé
de 17,7 millions de dollars.
Les écarts se compensent
Au chapitre des revenus, l'Université maintient pour
le moment la prévision de revenu de subvention du ministère
de l'Éducation à 244 millions de dollars. Les droits
de scolarité, les services rendus à l'extérieur
et autres subventions, les dons, la Fondation de l'Université
Laval et autres revenus, et les services autofinancés constituent
le reste des sources de revenus de l'Université.
Pour ce qui est des prévisions de dépenses, regroupées
sous les volets "enseignement et recherche libre", "soutien
à l'enseignement et à la recherche", "développement
de la recherche" et "autres dépenses" (le
service de la dette), les écarts se compensent.
"Entre le moment où nous avons élaboré
le budget 2000-2001 et le 31 mai 2000, il y a eu plusieurs départs
de professeurs (retraite, démission, décès).
De plus, les départs observés depuis le 1er juin
sont supérieurs en nombre aux prévisions. Après
avoir tenu compte de la hausse du budget d'appoint découlant
des départs additionnels observés ainsi que d'ajustements
techniques tenant compte d'événements laissés
de côté au moment de l'élaboration du budget,
les prévisions établissent à près
d'un million de dollars les économies prévisibles
en enseignement régulier et recherche par rapport au budget
original", a tout de même tenu à signaler le
vice-recteur à l'administration et aux finances. Par ailleurs,
des hausses de coûts additionnels sont prévisibles
en termes de chauffage de sorte que l'économie susmentionnée
se trouve annulée.
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