23 novembre 2000 |
Le texte de la Convention de développement institutionnel
de l'Université Laval (ou "contrat de performance")
a subi quelques modifications à la suite des rencontres
que le recteur François Tavenas et les vice-recteurs Claude
Godbout et Jacques Faille ont eues, d'abord avec les hauts fonctionnaires
du ministère de l'Éducation, puis avec le ministre
François Legault, dans la semaine du 30 octobre.
"Le remaniement auquel a été soumis le document
a consisté, entre autres, à éliminer les
annexes tout en intégrant au texte plusieurs tableaux que
celles-ci contenaient, à proposer des indicateurs et des
cibles pour la plupart des engagements, à ajouter un nouvel
engagement (le numéro 6) et d'autres brefs éléments",
a précisé Claude Godbout, vice-recteur exécutif
et vice-recteur aux affaires académiques et étudiantes,
lors de la présentation de la Convention aux membres du
Conseil d'administration, le 15 novembre, et à l'occasion
d'une séance spéciale du Conseil universitaire tenue
le 20 novembre.
D'autres transpositions (touchant notamment l'engagement no 10
sur la stimulation et l'accélération de la diplomation
et les mesures incitatives de ses cibles) sont d'ailleurs apparues
au cours de la séance. "Je pense que tous les changements
apportés répondent aux attentes du ministre de l'Éducation",
a commenté le recteur François Tavenas. Soulignons
ici que le CA avait adopté le texte révisé
de la Convention, à sa séance de la semaine dernière,
sous réserve de la réception d'un avis favorable
du CU à cet effet. Ce qui fut effectivement le cas le 20
novembre.
Des exemples
Parmi les indicateurs et les cibles jouxtant les engagements,
notons, par exemple:
- la conservation, jusqu'en 2002-2003, de la proportion des programmes
de bac non contingentés à 77 % (cibles de l'engagement
no 1 sur le maintien d'une accessibilité aussi grande que
possible);
- le nombre cumulatif de programmes comportant des activités
de formation internationale: 30 en 2000-2001, 43 en 2001-2002
et 50 en 2002-2003 (cibles de l'engagement no 3);
- le total des subventions et contrats de recherche: 154 M $ en
2000-2001, 162 M $ en 2001-2002, 170 M $ en 2002-2003 (cibles
de l'engagement no 11);
- le nombre de grades décernés, par professeur:
4,0 en 1999-2000, 4,13 en 2000-2001, 4,22 en 2001-2002, 4,28 en
2002-2003 (l'un des deux indicateurs - l'autre concerne les
subventions et contrats de recherches par professeur - donnant
"une certaine mesure des résultats obtenus du travail
des professeurs", de l'engagement no 16).
Par ailleurs, le nouvel engagement no 6 se lit comme suit:
"L'Université Laval, qui se préoccupe profondément
de la réussite de ses étudiants, a déjà
pris plusieurs mesures dont l'efficacité est démontrée
par des taux de diplomation qui sont parmi les meilleurs au Québec.
Elle présente au tableau 11 un ensemble de mesures prises
au niveau des différents programmes. Elle prend l'engagement
de maintenir et de généraliser les mesures que l'expérience
démontre être efficientes et pertinentes. Elle s'attend
comme conséquence à voir s'améliorer le taux
de diplomation et à voir les programmes évoluer
vers des taux plus uniformes et supérieurs à 70
% au baccalauréat. Elle note cependant que le taux de diplomation
dépend aussi de la motivation des étudiants, de
leur régime d'études et des perspectives de carrière
qu'offre le marché du travail pour les diplômés
des programmes où ils sont inscrits."
Le recteur François Tavenas doit rencontrer le ministre
de l'Éducation, d'une journée à l'autre,
pour lui présenter la version révisée de
la Convention de développement institutionnel de l'Université
Laval.
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