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16 novembre 2000 ![]() |
UN BACC PERTINENT
À la suite des propos tenus par une diplômée
du programme en sciences de la consommation, parus dans le journal
Le Soleil du mercredi 1er novembre 2000, le Regroupement
des Étudiants en Consommation (REC) souhaite apporter un
éclairage nouveau sur ce programme actuellement dispensé
par l'Université Laval.
Le baccalauréat en sciences de la consommation est un programme
en constante évolution qui s'adapte adéquatement
aux besoins du marché du travail. Il offre une formation
qui vise à optimiser les relations des entreprises et organismes
avec le consommateur. Ce programme nous spécialise dans
la maîtrise d'un ensemble de concepts, principes et méthodologies
permettant l'analyse approfondie des divers facteurs affectant
les comportements de consommation. Il nous permet également
d'acquérir des compétences liées au marketing
relationnel et à l'analyse des attentes et de la satisfaction
du consommateur. Cette formation répond à un besoin
maintes fois souligné par les employeurs, et ce dans tous
les secteurs d'activités.
Notre formation est dispensée par un corps professoral
très compétent dans différents domaines de
la consommation. Il se distingue autant sur le plan universitaire
québécois que sur le plan international. Plusieurs
diplômés de notre programme occupent actuellement
des emplois comme directeur du service à la clientèle,
responsable de l'expansion commerciale, directeur de la recherche
et des communications et coordonnateur de mise en marché
dans des entreprises telles que Procter and Gamble, Assurances
Générales des caisses Desjardins, Loblaws, La maison
Simons et Vidéotron. La dynamique du marché du travail
offre aux diplômés de nombreuses opportunités
de carrière dans plusieurs domaines de la consommation.
De nos jours, les réalités du marché du travail
obligent tous les étudiants à mettre les efforts
nécessaires afin d'atteindre leurs objectifs.
IL ÉTAIT UNE DEUXIÈME FOIS
Le dimanche 15 octobre dernier, quelque soixante-dix personnes,
étudiant(e)s des trois (cycles, professeur(e)s et chargé(e)s
de cours du Département d'histoire, entreprenaient pour
la deuxième année consécutive la sortie culturelle
d'automne. Il s'agissait d'un programme de visites patrimoniales
sur la Côte-de-Beaupré et l'Île-d'Orléans,
proposé sous forme de circuit. Première station,
le Centre d'interprétation de la Côte-de-Beaupré
où deux étudiants du Département ont fait
l'excellente démonstration de la puissance communicative
de l'interprétation en histoire. Le récit développé
à même le croisement du temps et de l'espace nous
a été livré dans un langage clair et simple,
mais combien dynamique. On nous a présenté une véritable
mise en scène des enjeux de l'implantation humaine sur
ce territoire pendant quatre siècles.
Deuxième arrêt, Sainte-Anne-de-Beaupré, là
où se trouve depuis des décennies le fameux Cyclorama
de Jérusalem. Cette toile circulaire présentée
dans une rotonde évoque avec majesté la scène
de la crucifixion du Christ avec des perspectives inoubliables
de la ville qui l'a vu mourir. Il faut dire que l'ajout des commentaires
d'une doctorante en histoire de l'art donnait sens à une
réalité religieuse qui semble aujourd'hui de plus
en plus loin de nous. Mais il fallait comprendre qu'au-delà
du thème admirablement déployé nous étions
devant une pièce du XIXe siècle qui a joué,
à son époque, le rôle d'ancêtre du cinéma.
Puis, nous nous sommes dirigés à Saint-Joachim,
non loin du Cap Tourmente, au Centre d'initiation au patrimoine
qui, en partant de l'archéologie, enseigne aux enfants
du primaire l'épaisseur du temps sur la base de vestiges
mis au jour. En effet, nous nous retrouvions sur le site même
de la Grande ferme du Séminaire de Québec, celle
que Monseigneur de Laval a établie en partie à ses
frais pour instruire la colonie des savoir-faire indispensables
à son développement. Les prés naturels de
la plaine balayée par les vents cette journée-là
ont impressionné le visiteur alors que le professeur Réginald
Auger et le directeur du Centre, Pierre Godin, tous deux archéologues,
nous ont fait une convaincante démonstration de ce que
le sol pouvait nous apprendre sur le plan historique. Nous avons
profité de notre passage à Saint-Joachim pour aller
visiter le somptueux sanctuaire de l'église qui demeure
un chef-d'uvre d'architecture, d'art et de sculpture, lieu devenu
incontournable pour comprendre les Arts anciens d'un lointain
Canada.
Enfin, notre quatrième et dernière station allait
se faire à Saint-Jean, sur l'Île d'Orléans,
où la visite du Manoir Mauvide-Genest, engagé dans
un long processus de restauration, nous saisissait par la splendeur
des lieux émanant directement du XVIIIe siècle.
Nos hôtes, l'architecte Chênevert et l'abbé
Létourneau, nous ont permis de mesurer l'ampleur des travaux
en cours, liés essentiellement à la conservation
et la mise en valeur de ce joyau du patrimoine québécois.
Cette tournée effectuée par un temps splendide s'est
terminée par un échange autour d'un pot à
l'Auberge La Goéliche de Sainte-Pétronille alors
que le soleil se couchait derrière la belle ville de Québec.
La directrice du Département, Madame Claire Dolan, a animé
cette séance où l'interpénétration
des disciplines a été soulignée à
maintes reprises à travers les nombreuses interventions
des participant(e)s.
En fait l'histoire, l'histoire de l'art, l'archéologie,
l'ethnologie, l'archivistique et la muséologie se trouvaient
toutes convoquées à un moment ou à un autre
de ce périple d'un jour consacré essentiellement
au patrimoine culturel. Même le doyen de la Faculté
des lettres présent, Monsieur Jacques Mathieu, soulignait
avec à propos l'interdépendance de chacune des sciences
historiques dans la perspective d'une meilleure actualisation
des connaissances du passé. Et, en cette fin de parcours,
une jeune étudiante nouvellement arrivée à
l'Université Laval signalait pour sa part qu'un programme
d'études intégrant les diverses disciplines du Département
devenait alors une nécessité, surtout qu'une journée
comme celle-là venait tout juste de faire admirablement
la démonstration de sa pertinence. Serons-nous encore là
à ce prochain rendez-vous?
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