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16 novembre 2000 ![]() |
Rapide et peu coûteux
Sorte d'indispensable importatrice de références,
la courroie de transmission Ariel a jusqu'ici surtout servi les
intérêts du corps professoral et des étudiants
et étudiantes des cycles supérieurs des unités
concernées. À ces fureteurs et à ces fureteuses,
qui ont régulièrement recours à des banques
de données comme Current Contents ou au Web SPIRS
(un regroupement de plusieurs banques de données) pour
dénicher les plus récents ou de plus anciens articles
publiés dans leur domaine de recherche, la Bibliothèque
propose une interface créant des liens avec l'ICIST, le
formulaire ADOC, lequel leur facilitera grandement la tâche.
La bibliothèque virtuelle en voie de réalisation contribuera à colmater les brèches dans les collections causées par le sous-financement gouvernemental
Un chercheur participant au projet pilote trouve une référence
(un article) dans Current Contents et désire l'obtenir
de l'ICIST dans les meilleurs délais? Rien de bien compliqué.
À partir de son propre poste (au bureau ou à la
maison), il n'a qu'à appuyer sur le petit bouton "commander
le document" et le processus se met en mouvement. Apparaît
alors le formulaire ADOC qu'il faut remplir. La suite des opérations
est gérée par l'Institut canadien de l'information
scientifique et technique, qui livrera le document numérisé,
en dedans de 48 heures, sur le poste désigné de
l'unité participante. Le poste récepteur (l'ordinateur)
muni du logiciel d'Ariel permettra dès lors la décompression
du texte. Il sera possible par la suite d'imprimer celui-ci, mais
ce faisant droits d'auteur obligent , le document électronique
disparaîtra aussitôt.
"Ce service est rapide, il ne coûte pas cher (pour
l'usager, 3 $ par demande) et il donne accès à 14
000 titres de périodiques, car l'ICIST est reconnu mondialement
comme fournisseur de documents scientifiques", indique Alain
Bourque, chef de la Division des collections de sciences humaines
et sociales qui supervise le projet pilote en cours.
L'automne prochain
L'apport du logiciel Ariel représente assurément,
aux yeux de Claude Bonnelly et d'Alain Bourque, un développement
important dans la construction de la bibliothèque virtuelle
qui est en voie de réalisation à l'Université
Laval depuis quelques années. Un appoint d'autant plus
essentiel qu'il vient colmater d'une manière tout à
fait adéquate, voire salvatrice, les fissures qui ont commencé
à lézarder des pans entiers de collections ébranlées
par les coupures budgétaires découlant du sous-financement
gouvernemental du réseau universitaire québécois.
"Nous allons prendre l'année pour bien roder le projet
pilote. Notre plan d'implantation prévoit, au printemps
2001, une phase d'évaluation et d'ajustement, et si tout
se déroule bien, le système devrait s'introduire
à la grandeur de l'Université Laval dans le courant
de l'automne prochain", déclare Alain Bourque.
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