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5 octobre 2000 ![]() |
L'Université Laval a enregistré une légère
baisse dans le nombre de ses inscriptions à la rentrée
d'automne 2000. C'est ce que révèlent les statistiques
que vient de rendre publiques la Conférence des recteurs
et des principaux des universités du Québec (CREPUQ).
Le total des inscriptions à Laval est en effet inférieur
de 0,7 % à celui qui avait été compilé
à la même période l'an dernier, soit le 22
septembre. La population étudiante, pour l'ensemble des
trois cycles, se chiffre maintenant à 35 570, alors qu'elle
était de 35 837 l'an passé.
Les données préliminaires fournies à la CREPUQ
par le Bureau du registraire de l'Université montrent que
28 522 étudiantes et étudiants se sont inscrits
au 1er cycle à Laval, à la présente session
d'automne, comparativement à 28 824 à celle de 1999,
soit une baisse de 1 %. Notons ici que les nouvelles inscriptions
au bac ont fléchi de 2,2 % (de 7 409 à 7 244).
Du côté des cycles supérieurs, les étudiantes
et les étudiants ont été un peu plus nombreux
à se présenter à la maîtrise, leur
cohorte passant de 5 274 à 5376, soit une augmentation
de 1,9 %. Par contre, c'est une diminution de 3,9 % que connaît
le niveau du doctorat, ses effectifs atteignant 1 672 étudiants
et étudiantes par rapport à 1 739 l'automne dernier.
La croissance aux cycles supérieurs est, toutes proportions
gardées, de l'ordre de 0,5 %.
Une bonne nouvelle malgré tout
Le faible fléchissement global des inscriptions, qui
se situe dans une période de stabilisation des effectifs
étudiants, laisse entrevoir malgré tout des aspects
positifs. "Selon une analyse rapide des données, il
semble que notre performance remarquable à la diplomation
(en 1999-2000, +6,3 % au baccalauréat, +7,9 % à
la maîtrise et stabilité au doctorat autour de 250
diplômés et diplômées) soit due en partie
à l'augmentation des nouvelles clientèles recrutées
ces dernières années, mais aussi à un meilleur
taux de diplomation donc, à une amélioration de
notre taux de rétention des personnes déjà
inscrites", explique Jocelyne Fortin, chargée de recherche
au Bureau du registraire.
Autre indice révélateur, l'EEETP (Effectif étudiant
en équivalence au temps plein), sur lequel le ministère
de l'Éducation se fonde pour verser ses subventions aux
universités, est demeuré relativement stable. En
1999, celui-ci se situait à 25 974 étudiantes/étudiants
équivalents à temps complet tandis qu'il est rendu
à 25 963. "C'est une très bonne nouvelle, étant
donné la situation actuelle, où la démographie
joue contre nous", juge Jocelyne Fortin.
Signalons, par ailleurs, que la prédominance des femmes
se poursuit à l'Université. On compte ainsi 59,2
% d'étudiantes au 1er cycle (59 % l'an dernier), 54,1 %
au 2e cycle (0,4 % de moins qu'en 1999), et 43,7 % au 3e cycle
(42,9 % à l'automne de 1999). Les femmes composent donc
57,7 % de la population étudiante, par comparaison à
57,6 % l'automne dernier.
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