28 septembre 2000 |
"Je vais voyager beaucoup." "Je vais faire beaucoup
d'argent." "Je vais apprendre une langue." "Le
travail international, c'est très valorisant, c'est très
prestigieux." "Je vais me sauver de mes problèmes."
"Attention! répond Donald Côté à
ces affirmations, ce n'est pas toujours le cas." La mondialisation
des marchés, le libre-échange, l'autoroute de l'information
ont transformé la planète en ce "village global"
que l'on nous annonçait jadis, et font miroiter davantage
chaque jour les immenses possibilités de carrières
internationales qu'il recèle.
"Oui, c'est un changement d'air, mais il faut être
bien dans sa peau... On ne règle pas nécessairement
nos problèmes en partant. De plus, il faut être bien
préparé avant de faire le saut", souligne le
conseiller du Service d'orientation et de consultation pédagogique
de l'Université, à propos des "pièges
du rêve international" dans lesquels peuvent tomber
si facilement certains étudiants et étudiantes.
Bien se connaître
La tendance croissante qui se manifeste depuis quelques années
chez la population étudiante s'exprime par des expériences
vécues à l'extérieur, remarque Donald Côté.
Tantôt études, tantôt échanges, parfois
projets personnels, ces expériences représentent
déjà un bon test car elles sont l'occasion de "tâter
le terrain", juge-t-il.
Quelle vaste étendue que celle des carrières internationales!
Mais, par où commencer? "Il faut d'abord cibler ce
que l'on veut faire et cela demande une bonne connaissance de
soi, de nos forces et de nos faiblesses. Évidemment, nos
qualités personnelles doivent correspondre d'autre part
à ce que recherchent les employeurs et les organismes d'envergure
mondiale", précise le conseiller d'orientation.
La tête de l'emploi
Les candidats et les candidates qui veulent être engagés
par une entreprise ou un organisme occupant une place sur la scène
internationale devront ainsi posséder dans leurs bagages
une deuxième langue (dans la plupart des cas l'anglais),
voire une troisième, une vaste culture générale
(histoire, science politique, etc.), une belle aisance à
communiquer, à collaborer et à travailler en équipe,
une grande capacité d'adaptation. Ils devront de plus avoir
le goût de l'aventure, faire preuve de curiosité,
d'ouverture d'esprit, de tolérance, d'entregent, et avoir
une bonne santé physique et psychologique.
Au départ et avant le départ une bonne
connaissance de soi est primordiale, indique Donald Côté.
Signalons que ce dernier donnera prochainement deux exposés
sur le sujet: "L'emploi à l'international: les possibilités
et les réalités d'une carrière à l'étranger",
le 13 octobre à 12 h, au local 2350, pavillon Alphonse-Desjardins
(de même que le 10 novembre à 12 h, au local 3105,
pavillon Maurice-Pollack) et "Un projet à l'étranger,
pour s'ouvrir sur le monde", le 5 octobre à 12 h,
au local 3105, pavillon Maurice-Pollack.
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