14 septembre 2000 |
Après la création, en juin 1999, de l'Institut
sur les études anciennes, l'Université Laval se
dotera d'un organisme du même type, voué, cette fois,
au patrimoine. Il s'agit de l'Institut sur le patrimoine culturel
dont la fondation a reçu l'aval des membres du Conseil
universitaire, le 5 septembre.
Rappelons que l'Université Laval avait signé à
Paris, le 18 avril 2000, un accord avec l'Organisation des Nations
Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO)
sur la constitution d'une Chaire UNESCO sur le patrimoine prévoyant
la mise sur pied d'un regroupement dans ce domaine où la
réputation internationale de Laval n'est plus à
démontrer.
La Faculté des lettres, la Faculté d'aménagement,
d'architecture et des arts visuels et la Faculté des sciences
sociales sont les instigatrices de cet institut qui se veut, au
départ, un "mécanisme de concertation et de
coordination permettant aux nombreux acteurs qui oeuvrent dans
le champ du patrimoine culturel (au Québec, au Canada et
dans le monde) de mieux se connaître, d'arrimer leur travaux
et de développer de nouveaux projets de recherche, de formation
et d'animation dans une perspective transdisciplinaire".
Un regard neuf et innovateur
Le regroupement au sein de l'IPAC vise notamment à
accueillir et à appuyer la Chaire UNESCO sur le patrimoine,
à améliorer la visibilité des études
sur le patrimoine et faciliter ainsi l'obtention de fonds externes
d'infrastructures et de recherche, à diffuser les connaissances
sur le patrimoine et sensibiliser la population à son importance
et à sa richesse.
"Mû par la volonté de jeter un regard neuf et
innovateur sur le patrimoine, l'Institut axera sa production sur
deux grands espaces de recherche et d'intervention. D'une part,
l'axe des fondements théoriques permettra d'aborder le
niveau des concepts et des théories. Cet axe portera sur
l'appréhension des différentes formes de patrimoine
comme objets de recherche sous l'angle des supports conceptuels
et méthodologiques pertinents. D'autre part, un second
axe regroupera les champs d'application où les expressions
patrimoniales concrètes apparaissent. Ces expressions patrimoniales
peuvent être associées à divers niveaux, certaines
étant particulièrement problématiques au
Québec (le patrimoine religieux étant un bon exemple),
d'autres référant à des enjeux internationaux
(le virtuel et la commercialisation en étant de bons exemples)",
peut-on lire dans un document préparé par le Groupe
de travail pour la mise en place d'un Institut sur le patrimoine
culturel.
Plus d'une cinquantaine de professeurs et de professeures, provenant
des trois facultés fondatrices et de la Faculté
de théologie et de sciences religieuses, ont déjà
manifesté leur intérêt à faire partie
de l'Institut sur le patrimoine culturel.
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