7 septembre 2000 |
"Le congrès permettra de prendre contact avec la relève très prometteuse de jeunes chercheurs qui sont de plus en plus nombreux à s'intéresser à l'histoire religieuse, au point d'y consacrer une maîtrise, un doctorat, un postdoctorat", affirme Brigitte Caulier, professeure au Département d'histoire de la Faculté des lettres et responsable du congrès.
Douze thèmes
Cette rencontre, qui se veut une occasion exceptionnelle de
faire le point sur le renouvellement des recherches en histoire
socioreligieuse, proposera un programme comprenant une douzaine
de séances au cours desquelles des chercheurs de littérature,
de théologie, de sciences religieuses et humaines ainsi
que des historiens viendront présenter des communications
démontrant toute la richesse des approches interdisciplinaires
du fait religieux.
Les échanges s'articuleront autour de thèmes comme:
le cadre d'analyse des diocèses, régions et paroisses;
les espaces et pratiques religieuses; les interrogations de l'historien
sur les rites; les dichotomies (catéchismes et enseignement
religieux, religion populaire); les communautés religieuses;
les femmes, la religion et l'histoire; les laïcs et les religieux
dans l'intervention sociale; la jeunesse chrétienne; l'éducation
religieuse; l'Église et le monde de l'écrit.
Le 67e Congrès annuel de la Société canadienne
d'histoire de l'Église catholique rendra aussi hommage
à Nive Voisine, professeur émérite de l'Université
Laval qui, selon Brigitte Caulier, a fortement contribué
à "relancer l'histoire religieuse québécoise
sur des bases scientifiques".
GABRIEL CÔTÉ
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