24 août 2000 |
Le programme Études-travail de l'Université Laval
a connu un tel succès au printemps que les fonds dont il
dispose ont fondu plus rapidement que prévu. Au 10 août,
quelque 675 000 $ avaient déjà été
dépensés ou engagés pour la création
d'emplois étudiants sur le campus à l'intérieur
d'un budget annuel de 760 000 $.
C'est ce qu'a fait savoir au Fil Marthe Lefebvre, responsable
de ce programme au Service de placement de l'Université
Laval. "Du 1er avril au 10 août 2000, l'argent mis
à notre disposition par la direction de l'Université
et le ministère de l'Éducation du Québec
nous a permis de donner du travail à 467 étudiants
et étudiantes des trois cycles. L'offre d'emplois est moindre
que l'an dernier, mais ceux-ci sont de plus longue durée",
a-t-elle précisé.
La Faculté des sciences et de génie arrive toujours
en tête de liste des créateurs d'emplois les plus
actifs à l'Université, depuis le 1er avril, avec
82 projets pour 83 emplois. Suivent dans l'ordre, parmi les dix
premières unités d'enseignement et de recherche
et selon le nombre d'emplois: Médecine (56 projets/60 emplois,
Agriculture et alimentation (44/60), Sciences sociales (36/41),
Lettres (26/38), Sciences de l'administration (27/32), Sciences
de l'éducation (1/18), Aménagement, architecture
et arts visuels (12/16), Centres d'études nordiques (13/16)
et Droit (11/11). Du côté des 23 services et autres
unités, le Service de sécurité et de prévention
a été l'employeur de plus important, ayant engagé
12 étudiants et étudiantes dans quatre projets.
Citons ensuite Action Emploi-Université Laval avec 4 projets
pour 12 emplois, le Service des activités sportives (3/6),
le Vice-rectorat au développement (4/4), le Bureau international
(4/4) et le Service des résidences (3/4).
L'ère du rationnement
L'engouement que le programme Études-travail suscite,
tant auprès des unités de l'Université que
de la population étudiante, aura toutefois provoqué
une remise en question du fonctionnement actuel de ce dernier.
Il faudra ainsi vivre sous le régime du rationnement et
de l'équité au cours des mois à venir. "Nous
voulons que les étudiants et les étudiantes de toutes
les facultés puissent bénéficier du programme.
Nous devrons donc être plus parcimonieux et limiter les
offres provenant des unités à un emploi par projet",
a indiqué Marthe Lefebvre.
Comme il reste moins de 100 000 $ dans les coffres du programme
pour combler les demandes des facultés et services souhaitant
engager des étudiants d'ici au 31 mars 2001, les propositions
seront traitées selon la formule du "premier arrivé,
premier servi", de souligner la responsable du programme
Études-travail.
Rappelons que les éventuels employeurs de l'Université
peuvent soumettre leurs propositions en tout temps (et sans aucune
date limite) pour des blocs de 80 à 250 heures, renouvelables
jusqu'à un maximum de 750 heures. Le programme Études-travail
leur rembourse 5 $ sur le taux horaire de 8,25 $ versé
à l'étudiant ou à l'étudiante. Chaque
emploi créé peut de la sorte se voir accorder une
subvention de 3 750 $ par année.
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