22 juin 2000 |
Les apparences sont trompeuses à l'Université Laval durant la saison estivale. Même si l'intensité de la vie universitaire a baissé de plusieurs crans après la fin du mois d'avril, en raison du départ de plus de la moitié de sa population étudiante, il n'en demeure pas moins que le campus a continué de grouiller d'activités depuis ce temps. Car plus de 14 000 étudiants et étudiantes poursuivront leurs études pendant l'été et des milliers de jeunes et de moins jeunes viendront s'adonner à leur sport favori (au singulier ou au pluriel) au PEPS ou sur ses aires extérieures.
Constituée au quart d'étudiantes et d'étudiants inscrits à la maîtrise et au doctorat, cette population "estivante" se chiffrait à 13 922 personnes au 14 juin, indique Marie Savard, technicienne en administration au Bureau du registraire. Si l'on ajoute à ce recensement le deuxième contingent de quelque 1 000 non-francophones qui séjourneront chez nous à compter de juillet pour apprendre le français et une centaine de professeurs de français d'Amérique latine, des États-Unis et du Canada anglais en stage de perfectionnement chez nous pour une durée de trois semaines, le cap des 15 000 Lavallois aux études sera facilement dépassé d'ici à la mi-août.
Jeux de mots
À l'heure de la mondialisation des marchés et
de l'internationalisation des études à l'Université
Laval, l'École des langues vivantes est appelée
à jouer un rôle essentiel dans l'acquisition des
compétences linguistiques susceptibles de mieux préparer
les étudiants et les étudiantes à un marché
du travail fort achalandé où chacun doit savoir
tirer son épingle du jeu.
Nombre d'étudiants réguliers semblent d'ailleurs avoir compris l'importance de posséder une langue seconde... et d'y investir six semaines de leurs vacances. Ainsi, 225 d'entre eux ont suivi en mai et juin des cours d'anglais, 100 ont appris à parler ou à perfectionner leur espagnol, 45 ont entrepris ou poursuivi des cours d'allemand, et 20 ont tâté du russe.
Jeux dans l'aire
Période propice au plein-air, l'été amène
d'autre part dans la Cité universitaire plusieurs milliers
de sportifs et de sportives de tous âges. Par exemple, les
"ligues soleil" intra-muros de soccer, de volleyball,
de balle-molle, d'ultimate frisbee, le golf-campus et le
club de tennis l'Arc-en-ciel attirent environ 2 000 participants
de tous les calibres, signale Valérie Lapointe, du Service
des communications du PEPS. Les jeunes prennent aussi leur place
au soleil chez nous. Quelque 2 000 enfants et adolescents suivent
en effet des camps de sport de jour dans des disciplines comme
l'escalade de rochers et de murs intérieurs, le golf, le
patin à roues alignées, le plongeon, la randonnée
à vélo, la trampoline, le basket-ball, le soccer,
le kin-ball, et l'athlétisme.
De toute évidence, le campus ne connaît pas de saison morte. La vie bat à longueur d'année à l'Université Laval, l'été représentant, en fait, la brève pause qui rafraîchit
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