22 juin 2000 |
Les articles des journaux La Presse, Le Devoir, Le Soleil, Le Monde, Le Monde diplomatique, Libération, National Post, Financial Post et ceux d'une cinquantaine d'autres publications québécoises, canadiennes et européennes sont maintenant à portée de souris pour les membres de la communauté universitaire. En effet, grâce à une entente paraphée entre le Consortium universitaire canadien et CEDROM-SNi, la banque de données textuelles Eureka est accessible, depuis le 1er juin, à l'adresse http://www.eureka.cc/cc/ulaval1.cfm
Eureka est un outil qui permet d'effectuer des recherches dans une cinquantaine de quotidiens, d'hebdos et de mensuels du Canada et d'Europe. Il permet la recherche par mot-clé, par sujet, par titre, par auteur ou par date et les résultats affichés donnent un accès direct au texte complet des articles. Eureka couvre une période qui s'étend de 1985 (Toronto Star, Financial Post) jusqu'à la date courante pour la plupart des quotidiens.
L'information est subdivisée en trois banques: Actualité francophone (Canada) regroupe les textes de 17 journaux, périodiques et publications d'affaires de langue française; Actualité anglophone (Canada) regroupe 25 publications canadiennes de langue anglaise; enfin, Actualité francophone (Europe) regroupe 10 publications de l'Europe francophone. Malheureusement, les articles de certains quotidiens tels que le Globe and Mail, The Gazette, Le Journal de Québec et Le Journal de Montréal ne figurent pas encore dans la banque. "CEDROM-Sni est en négociation avec Quebecor pour inclure ses publications dans Eureka, soutient Robert Crispo, conseiller à la documentation à la Bibliothèque. L'objectif de CEDROM-Sni est éventuellement d'inclure tous les grands quotidiens."
Le Consortium universitaire canadien est un regroupement informel de bibliothèques universitaires dont l'Université Laval fait partie. Le coût de l'abonnement annuel à Eureka, négocié par le Consortium, s'élève à 200 000 $, dont 15 000 $ pour l'Université Laval. "L'abonnement de départ est d'une durée d'un an et, au cours des prochains mois, nous allons évaluer l'achalandage, signale Robert Crispo. Nous croyons cependant qu'il s'agit d'un outil très attendu par la communauté universitaire de sorte que l'abonnement devrait être renouvelé année après année." Les principaux usagers proviendront des sciences de l'administration, d'information et communication, des sciences de la consommation, de linguistique et des autres disciplines pour lequelles l'actualité est la matière première de la réflexion.
Eureka est accessible en ligne à partir des postes de travail du campus sans mécanisme d'identification. À partir du lieu de résidence, les usagers doivent taper leur numéro de code à barres et leur NIP.
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