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11 mai 2000 ![]() |
Selon 94 % des principaux dirigeants des universités,
il faudrait rendre prioritaire l'internationalisation des études
universitaires, révèle une étude qui vient
d'être rendue publique par l'Association des universités
et collèges du Canada (AUCC).
"Nos campus acquièrent une perspective plus internationale, affirme Robert J. Giroux, président-directeur général de l'AUCC. Les universités intègrent une dimension internationale et interculturelle dans l'enseignement, la recherche et le service à la collectivité. " Le rapport, intitulé Progression et promesse - rapport 2000 de l'AUCC sur l'internationalisation des universités canadiennes, est l'oeuvre de Jane Knight, conseillère en politiques, recherche et développement à la Ryerson Polytechnic University.
Selon la nouvelle enquête, 84 % des établissements
interrogés incorporent des mesures d'internationalisation
dans leur plan stratégique. Quatre-vingt-dix pour cent
des répondants ont dit que leur principale raison de s'intéresser
à l'internationalisation est de faire en sorte que les
diplômés soient mieux préparés à
évoluer dans le monde d'aujourd'hui, de plus en plus international
et interculturel. Les autres avantages pour les étudiants
seraient de meilleures perspectives d'emploi, l'amélioration
des compétences liées au travail et une plus grande
sensibilité aux différences culturelles et à
la diversité.
Malgré l'augmentation de l'intérêt pour l'internationalisation,
le pays manque encore de ressources en matière d'études
et de recherche à l'étranger pour ses étudiants
et chercheurs. Moins d'un pour cent des étudiants canadiens
à temps plein participent aux programmes internationaux
d'échanges d'étudiants.
" Le Canada prend du retard sur d'autres pays en termes de bourses d'études qui aideraient les Canadiens à étudier à l'étranger et attireraient des étudiants d'autres pays à venir ici, dit Robert Giroux.. Le Canada investit 80 cents par année par habitant dans les bourses d'études internationales et les programmes d'échanges tandis que l'Australie dépense plus de 9 $ par habitant et les É.-U., près de 5 $. "
D'autres obstacles à l'internationalisation sont notamment de trouver des moyens de récompenser les réalisations des professeurs sur le plan international et d'accélérer les efforts pour internationaliser les programmes d'études.
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