3 février 2000 |
Une bonne préparation à un examen s'appuie sur une planification adéquate qui devrait s'amorcer dès le premier cours. On doit ainsi considérer la période dite de préparation à long terme comme celle de l'apprentissage. Le court terme doit servir, pour sa part, à l'approfondissement et à la révision.
Pour Dominique Dubé, l'approche à court terme devrait se mettre en branle, selon le nombre d'examens, une ou deux semaines avant leur passation. Chaque étudiant ou chaque étudiante a donc à décider de sa stratégie d'étude. "On ne doit pas insister sur la matière que l'on comprend déjà très bien, recommande le psychologue du Service d'orientation et de counseling de l'Université. Il faut être capable de déterminer ce que l'on peut être appelé à laisser de côté."
Diverses approches
Cette logique devrait pousser l'étudiant ou l'étudiante
à établir ses priorités, c'est-à-dire
à répartir adéquatement son temps d'étude,
puis à se doter de moyens pour créer des liens entre
les divers éléments d'information d'une matière,
sous forme de tableaux ou de diagrammes, par exemple. D'autres
formes de préparation consistent à aller puiser
dans des banques d'examens antérieurs ou à se faire
des séances de questions en groupe. Pour ce qui est des
examens à "livre ouvert" ou donnant droit aux
notes de cours, trois approches sont conseillées: rédaction
d'un index des éléments importants, mémorisation
d'une partie de la matière, synthèse de chacune
des sections du cours au fur et à mesure du trimestre.
Et l'habituelle question surgit alors: quoi faire la veille d'un examen? Si vous êtes déjà bien "préparé", vous n'aurez plus qu'à vous reposer ou à vous distraire, prescrit Dominique Dubé. Sinon, une légère révision s'impose. Par contre, si vous êtes vraiment en retard dans votre calendrier d'étude, il n'existe pas de trucs magiques: vous serez obligés de vous coucher tard, très tard pour rattraper le temps perdu.
Tirer son épingle du jeu
Le Service d'orientation et de counseling propose par ailleurs
12 manières de tirer son épingle du jeu lors de
la passation d'un examen:
1) éviter d'entrer dans des groupes de discussion à
l'entrée de la salle, avant l'examen; 2) ne pas oublier
de respirer profondément (cela réduit la tension
et oxygène le cerveau); 3) lire attentivement les instructions
(pour avoir une idée du temps disponible et du genre de
correction appliquée); 4) structurer le temps après
avoir survolé l'examen (se garder du temps pour réviser);
5) lire au moins deux fois les questions, souligner les mots importants.
6) commencer par les questions les plus faciles; 7) questions
à développement: se faire un plan; 8) répondre
à toutes les questions (à moins que la correction
en vigueur ne soit négative); 9) questions à choix
multiples: réciter la réponse avant de lire les
choix proposés. Procéder par élimination
(éliminer les questions comportant les termes "toujours"
ou "jamais"). Essayer de trouver un argument prouvant
la fausseté de la réponse; 10) questions pièges:
ne pas céder à la paranoïa et inventer de la
sorte des colles qui n'existent pas; 11) changements de réponses:
à moins d'une erreur évidente, conserver son premier
choix; 12) l'examen terminé, relire sa copie. Si on a le
temps, déposer son crayon, se fermer les yeux et penser
à autre chose. Faire le ménage (respirer) garde
la tête "claire" avant la révision.
Signalons qu'un exposé, intitulé "La préparation et la réalisation des examens: comment être à son meilleur" sera donné les 15 et 16 février à 11 h 30, à la salle 3-B du pavillon Charles-De Koninck. Pour plus de renseignements, s'informer auprès du Service d'orientation et de counseling, 2121, pavillon Maurice-Pollack, 656-7987.
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