3 février 2000 |
Autant la situation programme Études-travail pouvait
sembler désolante à la fin d'octobre, autant elle
a connu un revirement spectaculaire au cours des trois derniers
mois. Depuis la parution d'un article, intitulé "Un
S.O.S de 600 000 $ lancé aux professeurs", dans le
numéro du 4 novembre 1999 du journal Au fil des événements,
ainsi que de pages publicitaires subséquentes du style
"carrières et professions", le programme Études-travail
a en effet commencé à produire des résultats
plus significatifs.
Ce programme, dont le budget pour l'année universitaire 1999-2000 se chiffre à 760 000 $ (fournis à parts égales par l'Université Laval et le ministère de l'Éducation du Québec), affichait un bilan quelque peu décevant: de la mi-août à la fin d'octobre 1999: il n'avait reçu que 268 projets des facultés et des services de l'Université, lesquels n'avaient créé que 397 emplois étudiants sur une possibilité de 1 000. Il restait ainsi dans les coffres d'Études-travail près de 600 000 $ qu'il fallait absolument dépenser, sinon le MEQ allait devoir récupérer l'argent non utilisé à la fin de son année financière, le 31 mars.
"Depuis que nous avons tiré la sonnette d'alarme, nous avons vécu un boum extraordinaire, révèle Marthe Lefebvre, responsable du programme Études-travail au Service de placement de l'Université. Les professeurs, les chercheurs, les responsables départementaux et les services nous ont présenté des projets de grande qualité. Ils ont vraiment compris que les étudiants ont besoin d'expérience pratique."
L'épaule à la roue
Au 27 janvier 2000, on comptait donc 550 projets qui ont donné
du travail à 770 étudiants et étudiantes
des trois cycles. Les unités d'enseignement et de recherche
avaient soumis 90 % des projets et contribué à la
création de 86 % des emplois.
La Faculté des sciences et de génie arrive encore une fois en tête de liste des créateurs d'emplois les plus actifs à l'Université, depuis la mi-août, avec 85 projets pour 109 emplois. Suivent dans l'ordre, selon le nombre d'emplois: Sciences de l'agriculture et de l'alimentation (54 projets/97 emplois), Sciences sociales (75/94), Lettres (48/80), Médecine (68 /78), Sciences de l'administration (28/36), Aménagement, architecture et arts visuels (22/33), Sciences de l'éducation (25/31), Sciences infirmières (25/25), Musique (17/20), Droit (14/19), Foresterie et géomatique (9/15), Théologie et sciences religieuses (11/11), Médecine dentaire (4/4), Centre de recherche en aménagement et développement (3/3 ), Philosophie (2/2), CHUL (2/2), Pharmacie (1/1), Centre de coopération internationale en santé et développement (1/1).
Du côté des 19 services et autres unités, le Service des activités sportives demeure l'employeur le plus important, ayant engagé 24 étudiants et étudiantes dans six projets. La Bibliothèque a, pour sa part, eu recours aux services de 19 étudiants (neuf projets). Le Bureau du soutien financier (trois projets et 12 emplois), le Service d'informatique et des télécommunications (deux projets et 9 emplois) et le Service de sécurité et de prévention (quatre projets et 8 emplois) complètent ce groupe d'où provient près des deux tiers des 116 emplois offerts par les services.
"Le programme Études-travail dispose actuellement de 130 000 $, ce qui équivaut à 150 emplois. Mais il faut que les fonds soient engagés d'ici au 31 mars", lance Marthe Lefebvre aux unités de l'Université qui souhaiteraient faire bénéficier les étudiants et les étudiantes d'une expérience de travail souvent essentielle à leur formation.
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