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6 janvier 2000 ![]() |
Les principales manifestations provoquées par le bogue de l'an 2000 sur le campus ont été une bonne dose d'ennui accompagné de profonds bâillements. En effet, le fameux bogue a fait autant de bruit qu'un invité qui ne se présente pas au réveillon du Nouvel An, si on en juge par le rapport des responsables du dossier.
Le coordonnateur du passage à l'an 2000, Luc Poitras, du Service de l'informatique et des télécommunications, affirme que tous les systèmes ont continué à fonctionner normalement. Il était d'ailleurs sur place sur le coup de minuit, au cas où Mais tel qu'il l'anticipait, rien ne s'est produit. Un employé de la compagnie Wiltel était également présent pour mettre le réseau téléphonique et les boîtes vocales à l'épreuve. Là encore, c'était le calme plat sur toute la ligne. Le directeur du SIT, Yvon Barbeau, a fait le point avec les responsables de chacune des divisions du SIT le 2 janvier. Seul incident à signaler, sans rapport avec le passage à l'an 2000 cependant, un des serveurs est tombé le 29 décembre; il a été remis en marche depuis. "Au cours des prochains jours, nous allons continuer de surveiller les systèmes pour nous assurer de leur fonctionnement normal", signale Luc Poitras. Déjà, on peut assurer que le système de la paie a passé avec succès le passage à l'an 2000 puisque les employés ont reçu, mercredi, leur premier chèque de l'année.
Même bilan du côté du Service de sécurité et prévention. "Tout a fonctionné normalement", confirme le directeur Guy Vézina. Le Service avait doublé le nombre de ses patrouilleurs affectés aux rondes de surveillance dans la nuit du Nouvel An et il avait obtenu l'autorisation d'interdire l'accès aux pavillons entre 18 h le vendredi 31 décembre et 6 h du matin le lundi 3 janvier. "Comme tout se déroulait sans problème, nous avons redonné accès aux pavillons le 1er janvier dès 10 h lorsqu'il y avait une demande", dit Guy Vézina. Le branle-bas créé par le bogue a tout de même eu du bon, poursuit-il, philosophe. "Ça nous a permis de mettre à jour notre plan de mesures d'urgence même si on n'en a pas eu besoin cette fois-ci."
Pour sa part, le Service des immeubles a été moins occupé qu'à l'habitude pendant la période des Fêtes, confirme le directeur Gilles Daoust. "Nous avons reçu moins d'appels qu'au cours des dernières années. Comme il n'y a pas eu de brusques changements de température, les systèmes n'ont pas été très sollicités." Rappelons que pour passer l'an 2000, le Service des immeubles a reculé "l'horloge" de son système de 28 ans, l'année 1972 étant une copie conforme de l'an 2000. Et que fera-t-on le 31 décembre 2027? "Notre système est déjà vieux, dit Gilles Daoust. Il n'en reste d'ailleurs que deux exemplaires dans tout le Canada. Il est très probable qu'on le change d'ici quelques années."