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2 décembre 1999 ![]() |
"N'ouvrez pas votre capot à des inconnus", avertit la publicité d'un fabricant d'automobiles. Rien de plus faux en musique classique. Dieu sait si l'inconnu se montre parfois capable de faire virer capot aux irréductibles du répertoire d'airs rabâchés! Alors, pourquoi ne pas risquer, une fois encore, une oreille curieuse du côté de ces "petits" chefs-d'oeuvre marginalisés et de ces talentueux compositeurs "mineurs" arbitrairement confinés dans la pénombre de l'indifférence mercantile?
Remercions ici György Terebesi d'avoir récidivé si prestement, en l'espace de quelques mois, en nous faisant goûter maintenant aux joies mélodiques de son creuset familial. Après son magnifique disque, intitulé Musique slave, paru chez ATMA (ACD 2 2178), dans lequel il laissait s'exprimer pleinement les confidences de Szymanowsi, Janacek, Dvorak et Suk, le professeur de la Faculté de musique, "un éminent représentant de la grande école hongroise de violon" - pour reprendre ici les termes de Paul Cadrin -, remue aujourd'hui avec vaillance et brio le sol fécond de l'inspiration ancestrale.
Violon magistral
Il défend ainsi avec ses tripes les partitions de quatre
de ses compatriotes qui composent l'affiche de son nouvel enregistrement,
titré Musique hongroise. D'abord, la Sonate no
2 en fa dièse mineur, op. 11, pour violon et piano
de Leo Weiner (1885-1960), à l'intense et rebondissante
trame dramatique. Puis, la Sonate en do dièse mineur,
op. 21, pour violon et piano de Ernö Dohnanyi (1877-1960),
aux pulsions chantantes d'un apaisement lyrique. Ensuite, la Danse
hongroise (pour violon et piano) de Sandor Veress (1907-1992),
aux audaces espiègles grimpant dans des hauteurs vertigineuses.
Enfin, la Sonata da camera pour violon et violoncelle de
Matyas Seiber (1905-1960), tissée serrée à
même le fil d'archets en contreproint.
Le maître a parlé magistralement. Son violon l'a vaillamment suivi toutes cordes vibrantes et à fond de crin. Les ont accompagnés dans leur quête magyare: Marie Fabi, irréprochable pianiste au visage d'ange et aux doigts de fée, et Annie Gadbois, raffinée violoncelliste au support indéfectible. Ne manquons surtout pas de signaler la très généreuse guidance documentaire de Paul Cadrin, professeur à la Faculté de musique, qui a rédigé les notes du livret, de même que la très belle définition de l'image sonore réalisée par Johanne Goyette. L'enregistrement de Musique hongroise a été rendu possible grâce à une subvention du programme "Soutien à la création en milieu universitaire" de l'Université Laval.
Danika Dutil et Catharsis
Danika Dutil et la troupe de danse Catharsis présentent
Bazar, un spectacle de "danse désordonnée",
le samedi 11 décembre à 20 h au Théâtre
de poche du pavillon Maurice-Pollack. Bazar regroupe plusieurs
chorégraphies, dont quelques-unes sorties tout droit de
la poussière... Dans un désordre d'intensité,
de légèreté, de sensualité et d'humour,
Danika Dutil se joint à la troupe de danse Catharsis pour
vous offrir la passion et le simple plaisir de danser. Danika
Dutil est membre de la troupe de danse Catharsis depuis 1998.
Auparavant, elle a également oeuvré au sein de la
troupe de danse Gestuel de l'Université Laval où
elle a développé son potentiel chorégraphique.
Elle y a entre autres créé Temptation (1996),
La corrida (1995), Sing Sing Sing (1997) Bogue
(1998) et Tourmente (1998). Ses influences s'étendent
de la danse contemporaine au jazz en passant par la comédie
musicale. Elle a reçu la Muse interprétation dans
la catégorie dans pour la saison 1997-1998 du SASC ainsi
que la Muse chorégraphie en 1998-99. La troupe Catharsis
regroupe actuellement onze membres possédant talents et
expériences dans des domaines artistiques divers, et proposant
ainsi une teinte multidisciplinaire à leurs créations.
Bien que la danse ne soit pas leur formation académique
principale, les membres ont profité des ressources professionnelles
du milieu afin d'acquérir une base essentielle. Catharsis
se produit régulièrement depuis 1996 et a participé
à plusieurs événements en danse. La troupe
continue d'élargir son répertoire. Les billets sont
en vente au coût de 5 $ au Service des activités
socioculturelles, pavillon Alphonse-Desjardins, bureau 2344. Il
est aussi possible de faire des réservations auprès
de Danika Dutil 529-4096.
Zeus, le père du meuble
Les étudiants et des étudiantes du cours Technique
de fabrication de bois de l'École des arts visuels
présentent "Et si Zeus s'était trompé..."
jusqu'au 17 décembre à la Salle d'exposition du
pavillon Alphonse-Desjardins. Lyne Arsenault, Véronique
Asselin, Isabelle Auger, Amélie Belzile, Marie-Hélène
Blouin, Pascal Boucher, Nadia Cantin, Denise Cloutier, Stéphanie
Cormier, Thérése Guy, Yolande Harvey, Jean-Étienne
Joubert, Kim Lachance, Martine Lemieux, Louis-Charles Marceau,
Caroline Nicole, Valérie St-Pierre, Geneviève Thibault
et Jacqueline Turcotte présentent leurs créations
inspirées du mythe de la boîte de Pandore. La boîte
de Pandore est demeurée le symbole de ce qu'il ne faut
pas ouvrir. La race humaine vivait auparavant sur la terre à
l'écart et à l'abri des peines (des choix de décoration),
de la dure fatigue (des déménagements), des maladies
(des maux de dos), qui apportent le trépas aux hommes.
Zeus, de concours avec les autres dieux de l'Olympe, créa
la première femme, "Pandore", avec comme but
de punir l'homme (Prométhée) d'avoir dérobé
le feu. Ensuite, Zeus offrit une boîte à Pandore
en lui disant de ne pas l'ouvrir, mais Pandore, curieuse, souleva
de ses mains le large couvercle de la boîte, et dispersa
des meubles de par le monde. Des meubles?
Zeus s'était trompé... de boîte. En effet,
celle qu'il avait offerte à Pandore n'était pas
celle qui aurait répandu tous les maux inimaginables sur
la terre, mais celle qui avait répandu des meubles de toutes
sortes de par le monde.
Cet état de fait le déconcerta et Zeus, épuisé
par la gestion de tous ces objets, n'eut pas le temps de penser
à un nouveau subterfuge de vengeance.
Heures d'ouverture: du lundi au vendredi, de 9 h à 17 h
(fermé le 8 décembre). Le vernissage aura lieu le
jeudi 9 décembre à 16 h 30. Bienvenue à tous.
Les Treize recherchent des bénévoles
À l'occasion du Gala retrouvailles soulignant le 50e
anniversaire de sa fondation, la Troupe de théâtre
Les Treize recherche des bénévoles pour oeuvrer
au sein de la logistique de l'événement. Les personnes
intéressées à participer activement sont
priées de laisser leurs coordonnées au Service des
activités socioculturelles, 656-2765, ou encore dans la
boîte vocale de la troupe au 656-2131, poste 8014.
Les classes de violoncelle et de flûte en concert
Les élèves de la classe de violoncelle et de
la classe de flûte de la Faculté de musique sont
heureux de vous inviter au concert qu'ils présenteront
le jeudi 2 décembre, à 17 h, en la salle Henri-Gagnon.
Les élèves de Huguette Morin, violoncelliste et
de André Papillon, flûtiste, interpréteront
des oeuvres qui sauront plaire à un grand public.
FaMUL Jazz joue Duke Ellington
La Faculté de musique de l'Université Laval
est heureuse de présenter le concert soulignant le 100e
anniversaire de la naissance de Duke Ellington: "FaMUL Jazz
joue Ellington". Ce concert sera présenté le
jeudi 2 décembre à 20 h, au Théâtre
de la Cité universitaire. Billets: 5$ en prévente
au SASC ou au secrétariat de la Faculté de musique
(3312, pavillon Louis-Jacques-Casault). Le soir du spectacle,
les billets seront en vente pour tous au coût de 8 $ au
guichet de la salle du Théâtre de la Cité
universitaire. Fondé en 1971, le grand ensemble de jazz
que dirige depuis bientôt trente ans Pierre Lessard se consacre
au vaste répertoire de "big bands", des classiques
connus des années 1930 à 1950 au son plus contemporain
des années 1960 à aujourd'hui. Le travail de composition
ou d'arrangement de son directeur et des étudiants de la
Faculté se retrouve également au nombre des pièces
choisies. Le grand ensemble FaMUL Jazz est composé d'une
vingtaine de musiciens (et chanteurs occasionnels), principalement
des étudiants inscrits aux programmes de jazz et musique
populaire, mais aussi de professeurs et de professionnels du milieu,
ce qui en fait un ensemble de haut niveau.
L'intégrale des duos de Bartok
La Faculté de musique convie tous les mélomanes
à assister au concert présenté le vendredi
3 décembre, à 20 h, en la salle Henri-Gagnon du
pavillon Louis-Jacques-Casault. György Terebesi et Martin
LeSage présenteront alors l'intégrale des duos pour
violons de Béla Bartók. L'entrée est libre.
Ce concert sera également l'occasion de présenter
au public le disque compact Musique hongroise enregistré
par György Terebesi et Marie Fabi, pianiste. Ils interpréteront
un extrait du disque, la Sonate en fa dièse mineur (premier
et deuxième mouvements) de Leo Weiner. György Terebesi
a effectué ses études musicales à Budapest
en violon, composition et direction , puis à Paris avec
Line Talluel. Violon solo de divers orchestres d'Allemagne, notamment
à Munich et Francfort, György Terebesi acquiert une
grande renommée comme soliste en Europe, en Afrique, en
Amérique du Sud et il enregistre de nombreux disques. György
Terebesi est professeur de violon à la Faculté de
musique. Diplômée de Vincent-d'Indy, Marie Fabi étudie
avec Yvonne Hubert (Montréal) et Maria Curcio (Londres).
Elle obtient une maîtrise à l'Université d'Indiana
sous la direction de Menahem Pressler. Très sollicitée
comme pianiste et chambriste, elle traverse le Canada, les Etats-Unis
et l'Europe. Des prestations à Washington, Chicago, New
York, Los Angeles, Bruxelles, Barcelone ainsi que de nombreux
concerts au Canada lui ont valu des critiques très élogieuses.
Marie Fabi enseigne le piano à la Faculté de musique
de l'Université Laval.
Concert de Noël du Choeur de l'Université
Le Choeur de l'Université Laval présente son
dernier Grand concert de Noël du millénaire,
le samedi 4 décembre à 20 h à la Basilique
Notre-Dame-de-Québec. Le Choeur de l'Université
Laval, accompagné cette année d'un petit ensemble
instrumental sera sous la direction de Guy Lavigne avec Marc D'Anjou
à l'orgue. Au programme, des extraits du magnifique Beatus
Vir d'Antonio Vivaldi et des airs traditionnels d'ici et de
d'autres pays. Les billets sont disponibles au Service des activités
socioculturelles (SASC), pavillon Alphonse-Desjardins, bureau
2344, au coût de 15 $ en prévente et sur l'ensemble
du réseau Billetech au coût de 18 $. Le soir du concert,
le coût d'entrée sera de 20 $. Pour plus d'information
communiquez avec le SASC au 656-2765 ou avec Jean-François
Talbot au 864-8877
Concert des étudiants
Le troisième concert de la série "Concert
des étudiants" de la Faculté de musique sera
présenté le dimanche 5 décembre, à
14 h, à la salle Henri-Gagnon. L'entrée est libre.
André Papillon, professeur de flûte à la Faculté,
animera ce concert en présentant brièvement chacune
des oeuvres interprétées.
Les voix du jazz
Les ensembles de jazz vocal de la Faculté de musique
convient les amateurs de jazz à leur concert qui aura lieu
le lundi 6 décembre, à 20 h, au Théâtre
de la Cité universitaire. Les ensembles sont sous la direction
de Pierre Lessard. On peut se procurer des billets au SASC ou
au secrétariat de la Faculté de musique (pavillon
Louis-Jacques-Casault, local 3312) au coût de 5 $.
Orchestre d'harmonie
Les membres de l'Orchestre d'harmonie de la Faculté
de musique convient le grand public à assister à
une des deux représentations de leur concert, les 10 et
11 décembre, à 20 h, en la salle Henri-Gagnon. L'ensemble
est sous la direction musicale et artistique de René Joly.
Au programme, entre autres: Dynamica de Van der Roost,
Jacob's Ladder To Crescent de Toshio Mashima, Danse
symphonique no 1 de Rachmaninov, Peer Gynt Suite
no 1 de Grieg, Loch Ness de De Meij, Christmas
Carol Festival de Hoshide ainsi que des oeuvres de Robert
W. Smith, de Pi Scheffer , de Mendelshonn et Fauré On peut
se procurer les billets dès maintenant au secrétariat
de la Faculté de musique, aux heures normales d'ouverture.
Les billets sont vendus au coût de 5 $.