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25 novembre 1999  |
Cap sur Munich et Lima
Les Missions commerciales étudiantes de l'Université Laval innoveront en l'an 2000. Elles enverront à l'étranger 30 étudiants de l'Université, mandatés par des entreprises québécoises, qui iront explorer deux marchés potentiels et non un seul, comme c'était le cas annuellement. Les missions ont choisi comme cibles Munich, en Allemagne, et Lima, au Pérou. "Les chambres de commerce, les organismes de promotion économique, les regroupements d'entreprises et les compagnies elles-mêmes nous parlent depuis deux ans de l'Europe. C'est pourquoi nous y allons l'an prochain. Et si tout va bien, nous pensons déjà à une mission en Asie pour 2001", ont fait savoir Jean-François Ouellet et Marie-Élaine Lemieux, à l'occasion du lancement des missions qui avait lieu le lundi 22 novembre, au Grand salon du pavillon Maurice-Pollack, en présence d'une centaine de représentants d'entreprises et d'organismes de la région de Québec. Ces deux étudiants, inscrits à la maîtrise en administration des affaires (MBA), à la Faculté des sciences de l'administration, assumeront respectivement la coordination des missions à Lima et à Munich.
Dynamisme et professionnalisme
Le projet de mission 2000 du groupe Missions commerciales
étudiantes inc. est le quatrième du genre mis sur
pied depuis la fondation de celui-ci en 1996. À l'été
de 1997, une première délégation de finissants
et de finissantes au baccalauréat et à la maîtrise
s'était rendue en Argentine. L'été suivant,
c'était au tour d'une quinzaine d'autres de s'envoler vers
le Chili. Au mois de mai 1999, 21 étudiants et étudiantes
de la Faculté des sciences de l'administration et de la
Faculté des sciences et de génie avaient séjourné
trois semaines dans la ville de Bogota, en Colombie.
Une quarantaine d'entreprises et de PME du Québec ont mandaté jusqu'ici les membres de ces missions pour qu'ils aillent notamment étudier des marchés cibles, rechercher des distributeurs, s'enquérir de débouchés ou procéder à des analyses techniques de produits concurrents. Citons les noms, entre autres, du Groupe CGI, de Précitech, des Planchers Bois-Francs P.G., des Technologies Lyre inc., de Prima Télématique, des Logiciels Avantage, de Gespro et de Bell Canada International. "J'ai été agréablement surpris par le haut niveau de dynamisme et de professionnalisme des mandataires et de la mission", a témoigné Rémy Brodeur, de Bell, qui avait confié deux mandats à la mission colombienne de 1999.
Le financement des missions provient en partie des compagnies mandataires, mais principalement de Développement Économique Canada et du ministère de l'Industrie et du Commerce du Québec.
GABRIEL CÔTÉ