18 novembre 1999 |
Le différend qui opposait l'Association des étudiantes et des étudiants de Laval inscrits aux études supérieures (AELIÉS) et la direction de l'Université Laval sur la question de la facturation des droits de scolarité du régime forfaitaire est maintenant réglé.
Un communiqué émis en fin d'après-midi, le mardi 16 novembre, par Lucie Lavoie, l'ombudsman de l'Université, indique en effet que les deux parties en sont arrivées à un accord dans ce dossier. "Compte tenu que l'opération de hausse des droits de scolarité pour les étudiants inscrits en régime forfaitaire s'est déroulée avec difficulté, amenant de la confusion chez la clientèle visée, l'Université, désireuse de compenser les inconvénients subis et après médiation de l'Ombudsman dont le rôle a consisté à faciliter le rapprochement des parties, a conclu une entente avec les représentants de l'AELIÉS", peut-on lire.
L'accommodement intervenu stipule que l'Université accordera à chaque étudiant inscrit, à la session d'automne 1999, au régime forfaitaire depuis plus d'une session à la maîtrise ou plus de deux au doctorat, une compensation de 226 $ pour cette même session. Les étudiants qui avaient déjà acquitté l'ensemble de leur facture de la session d'automne recevront pour leur part un remboursement par chèque de 226 $. Quant à ceux qui avaient payé leur facture à l'exclusion du montant de 226 $, le dédommagement sera considéré comme ayant déjà été appliqué. Les autres étudiants recevront, de leur côté, une nouvelle facture réduite du montant de la compensation de 226 $. Lorsque cette nouvelle facture aura été émise, les étudiants bénéficieront d'un délai de 15 jours pour en effectuer le paiement.
L'Université et l'AELIÉS conviennent d'entamer par ailleurs, au cours des prochaines semaines, des discussions sur l'amélioration des conditions de vie (tant financières qu'"académiques") des étudiants inscrits aux 2e et 3e cycles, et ce dans le cadre de l'opération de refinancement gouvernemental, a fait savoir l'ombudsman Lucie Lavoie.
L'espoir de la collaboration
"Nous sommes heureux que le dossier soit réglé,
a commenté Claude Godbout, vice-recteur aux affaires académiques
et étudiantes. Nous pourrons ainsi travailler ensemble
dans un contexte de collaboration et de partenariat qui nous permettra
d'affronter les défis que l'Université Laval a à
affronter."
Pour Stéphan Jacques, président de l'AELIÉS, cette entente sur la facturation des droits de scolarité représente un pas dans la bonne direction, car l'Université reconnaît qu'une compensation était nécessaire en raison des inconvénients subis par les étudiants. "C'est une bouffée d'espoir qui suscite des attentes légitimes chez les étudiants en ce qui a trait à la volonté de l'Université d'améliorer leurs conditions de vie, lesquelles seront au coeur de nos prochaines discussions", a-t-il confié au Fil. .