7 octobre 1999 |
L'Université Laval connaît dans son ensemble, pour une deuxième année consécutive, une stabilisation dans le nombre de ses inscriptions à la rentrée d'automne. C'est ce qu'indiquent les statistiques rendues publiques, la semaine dernière, par la Conférence des recteurs et des principaux des universités du Québec.
Les données de la CREPUQ montrent en effet que 28 824 étudiantes et étudiants se sont inscrits au 1er cycle à Laval, à la présente session d'automne, comparativement à 28 835 à celui de 1998, ce qui représente une consolidation des effectifs.
Le nombre de candidats et de candidates à la maîtrise passe pour sa part de 5 164 à 5 274, soit une augmentation de 3,1 %, tandis que celui des étudiantes et des étudiants au doctorat diminue de 2,5% pour atteindre 1 739 (par rapport à 1 783 l'automne dernier). La croissance aux cycles supérieurs est de l'ordre de 1,7 %.
La population étudiante, pour l'ensemble des trois cycles (incluant la Formation continue), se chiffre maintenant (au 22 septembre) à 35 837, alors qu'elle était de 35 782 l'an passé. C'est dire qu'elle croît de 55 ou de 0,3 %. La clientèle à temps partiel, qui représente le tiers de cette population, fond de son côté de 1,6 %.
Une belle année
"La stabilisation au 1er cycle n'est pas une mauvaise
nouvelle en soi, commente la registraire Rachèle Tremblay.
Elle démontre que le plan de recrutement mis en place par
l'Université a réussi en endiguer les effets encore
plus réducteurs qu'aurait pu avoir la forte diplomation
que nous avons connue il y a quelques mois."
On dénombre davantage de collégiens et de collégiennes dans les programmes de baccalauréat cet automne, ne manque pas signaler de son côté Jocelyne Fortin, chargée de recherche au Bureau de la registraire. Au sein des 7 409 nouveaux inscrits au 1er cycle à temps complet (une cohorte dont les rangs se sont gonflés de 2,9 %), 4 526 étudiants proviennent des collèges, soit 260 de plus qu'à la rentrée de 1998. "Ces derniers représentent la stabilité, car ils fréquenteront l'Université plus longtemps que d'autres catégories d'étudiants à la présence sporadique. C'est une belle année en somme", explique-t-elle.
"Nous commençons vraiment à sentir les efforts
déployés depuis quelques années en ce qui
a trait, entre autres, à la réduction de la durée
des études et à l'amélioration du taux de
diplomation", d'ajouter Rachèle Tremblay
Signalons, par ailleurs, que la prédominance des femmes
à l'Université a légèrement fléchi
cette année. On compte ainsi 59 % d'étudiantes au
1er cycle (59,6 % l'an dernier), 54,5 % au 2e cycle (56,1 % en
1998), et 1,8 % de plus au 3e cycle ( 42,9 % contre 41,1 % à
l'automne de 1998). Les femmes forment donc 57,6 % de la population
étudiante, comparativement à 58,1 % l'automne dernier.