26 août 1999 |
À LA MÉMOIRE DE JEAN SIMON
"Jean a toujours été un batailleur et un
gagnant: le seul adversaire qu'il n'aura pu vaincre fût
la maladie." C'est par ce court texte que nous avons appris
avec stupeur la disparition de notre ami et collègue de
48 ans!
Qui, à l'Université Laval, n'a pas connu Jean Simon? Ancien étudiant de la Faculté des lettres, il y revint vite comme professionnel dans le secteur de l'enseignement des langues (devenu aujourd'hui l'École des langues vivantes), puis il passa à la direction facultaire jusqu'en 1995, moment où la Direction générale de la formation continue commença à profiter de son expertise et de son énergie.
Nous nous rappelerons de Jean comme d'un ami vivant, espiègle (son fameux "Joyeux Noël" lancé à tout moment de l'année, ou encore son habilité impitoyable à affubler quelqu'un d'un surnom descriptif!), blagueur (il semblait inépuisable en "histoires", surtout les lundis matin), joueur de tours (quel ami n'a pas été intrigué un jour ou l'autre par un bizarre de personnage au bout du fil?), généreux de son temps et de ses innombrables conseils et trouvailles, capable, en outre, de nous diriger constamment vers les bonnes personnes et les bons endroits: il donnait vraiment l'impression de connaître tout le monde et tous les recoins de la grande région de Québec!
Nous nous rappellerons également de lui comme d'un collaborateur et d'un travailleur d'équipe, qui tergiversait peu: sa devise semblait être "mieux vaut agir avec incertitude que de ne rien faire!". Et une fois que Jean était entré en action, il faut avouer qu'il était difficile à suivre, surtout lorsqu'il était dans le domaine de la "promotion". Finalement, sa grande mémoire et sa maîtrise de l'anglais furent combien de fois utiles à plus d'un de la communauté universitaire: puissions-nous à notre tour nous en souvenir et avoir une pensée pour lui.
Je terminerai, comme seul Jean Simon aurait souhaité le faire: en effet, plusieurs de ses proches collaborateurs sont convaincus que saint Pierre va très vite le nommer responsable de son agence de publicité céleste, et ne soyons donc pas étonnés de recevoir d'ici peu des messages subliminaux!
LE PARTI QUÉBÉCOIS SE TIRE DANS LE PIED
En cette Année internationale des personnes âgées,
le PQ, dans la personne de Bernard Landry, est fidèle à
lui-même. Il les méprise et méprise leur choix
politique qui empêche le Québec de verser dans l'anarchie.
Le climat actuel de division n'augure pas pour des jours paisibles
et fraternels.
M. Landry compte sur le vote des jeunes(prochain référendum)
pour renverser la tendance. Car voyez-vous, ils sont très
faciles à manipuler, à convaincre, n'ayant pas d'expérience
de la vie. C'est remarquable de voir comme les "vieux",
dont M. Landry fait partie (il n'est plus jeune) sont capables
de lessiver les cerveaux des jeunes et de les rendre amorphes,
dociles, malléables.
Il faut croire que les vieux ne se laissent pas embobiner et connaissent
mieux leur histoire que les jeunes.
Il faudrait peut-être que le PQ discute d'égal
à égal avec les vieux Québécois (une
discussion virile, quoi?). Le parti ne renferme pas les éléments
les plus jeunes de la société. Qu'on les regarde
les uns après les autres: Bouchard, Chevrette, Marois,
Harel, etc Ils ne sont pas nés de la dernière pluie.
Il y a des lunes (comme diraient les Amérindiens) qu'on
les voit partout. Depuis des années qu'ils répètent
la même chanson. Ils vieillissent comme les autres. La jeunesse
n'est pas éternelle.
Je remarque le "talent" naturel du PQ à se tirer
dans les pieds. Il n'est pas assez subtil, perspicace pour s'apercevoir
qu'il nuit grandement à sa cause. N'est-ce pas ce même
M. Landry qui avait insulté une dame dans un hôtel
de Montréal, l'accusant d'avoir causé l'échec
du dernier référendum (les ethnies) ?
Un "vieux" proverbe qui, même s'il est vieux, est toujours vrai, dit ceci: "On connaît l'arbre à ses fruits". Si l'option séparatiste divise les familles, sème la chicane, sépare la province en jeunes et vieux, en séparatistes et fédéralistes, entre québécois de souche et autres ethnies, c'est que l'option est facteur de division plus que de rassemblements. Donc il faut en tirer la seule conclusion évidente