10 juin 1999 |
Une cérémonie de la levée de la première pelletée de terre a marqué, le 2 juin, le début de travaux importants qui, une fois terminés dans le Parc technologique du Québec métropolitain, vont confirmer le rôle de leader de l'Institut national d'optique dans le secteur de l'optique et de la photonique.
La cérémonie s'est déroulée en présence du président-directeur général de l'INO, Jean-Guy Paquet et du président de son Conseil d'administration, Charles E. Beaulieu., du ministre de la Recherche, de la Science et de la Technologie Jean Rochon et du Secrétaire d'État, Développement économique Canada, Martin Cauchon.
L'agrandissement des installations actuelles de l'INO survient au moment même où les experts prévoient que le marché mondial de l'industrie de la photonique passera de 75 milliards de dollars qu'il est actuellement, à près de 250 milliards d'ici cinq ans. "Pour demeurer leader dans son domaine, l'INO n'avait pas le choix de mettre de l'avant un tel projet. Cet agrandissement constitue donc une étape importante de notre développement puisqu'il nous permettra de créer une centaine de nouveaux emplois scientifiques de haut calibre, en plus de faire passer le chiffre d'affaires de l'INO à 33 millions de dollars d'ici cinq ans", ont expliqué Jean-Guy Paquet (recteur de l'Université Laval de 1977 à 1987) et Charles E. Beaulieu, les dirigeants de cette corporation privée sans but lucratif, fondée en 1985 dans le sillage de la recherche de pointe effectuée à l'Université Laval et qui a pour mission d'aider les entreprises à accroître leur productivité en accédant à des technologies faisant appel à l'optique, à la photonique et au laser.
La surface va doubler
À l'heure actuelle, l'INO compte sur une surface de
8600 mètres carrés, dont 6000 mètres carrés
consacrés exclusivement à la recherche. Le projet
d'agrandissement permettra de doubler la surface actuelle de 6000
mètre carrés additionnels, dédiés
entièrement à la recherche. L'agrandissement permet
notamment de combler des besoins pour les laboratoires (916 mètres),
pour les bureaux de chercheurs (598 mètres), pour la mini-production
(400 mètres) et pour les projets spéciaux (400 mètres).
"Nos nouvelles installations seront érigées
sur le terrain de l'édifice actuel, sur deux niveaux. Elles
seront des plus modernes et à la fine pointe des nouvelles
technologies dans nos secteurs d'intervention", ont fait
valoir les représentants de l'Institut national d'optique.
Au total, le projet d'agrandissement a nécessité des investissements de 7,5 millions de dollars de la part des gouvernements du Québec et du Canada, sans qui le projet n'aurait pu être rendu possible. En outre, le gouvernement du Québec, à travers le ministère de la Recherche, de la Science et de la Technologie dirigé par Jean Rochon, a prévu une somme importante pour la concrétisation d'une Cité de l'optique, dans laquelle l'INO aura un rôle à jouer.
"Une fois l'agrandissement complété, l'équipe de l'INO pourra répondre de manière encore plus efficace aux besoins présents et futurs de l'industrie québécoise et canadienne dans les domaines des télécommunications, de la biomédecine, de l'aérospatiale, de l'environnement et des procédés industriels et contribuer ainsi à mieux les positionner dans le monde. C'est un défi emballant pour nous tous", ont souligné les dirigeants de l'INO.