10 juin 1999 |
L'Université Laval compte en son sein un nouvel institut. Le Conseil universitaire a en effet donné son accord à la création de l'Institut d'études anciennes, lors de sa séance du mardi 8 juin, à la suite d'une recommandation en ce sens du vice-recteur aux affaires académiques et étudiantes, Claude Godbout, et de la vice-rectrice à la recherche, Louise Filion. Une seule unité, en l'occurrence l'Institut québécois des hautes études internationales (IQHEI), possédait jusqu'à présent un pareil statut.
Le CU répond ainsi au vu qu'avaient exprimé la Faculté des lettres, la Faculté de philosophie et la Faculté de théologie et de sciences religieuses, dans un projet de structuration des études anciennes déposé en mai 1999, de mettre sur pied un regroupement "visant à assurer le développement concerté et harmonieux de l'enseignement aux trois cycles et de la recherche dans le champ des études anciennes à l'Université Laval, de même qu'à pallier l'éparpillement des forces et des ressources du secteur et à favoriser la collaboration".
Les trois facultés partenaires ont approuvé un protocole d'entente d'une durée de quatre ans. "La structure du regroupement souhaitée doit permettre de réunir les programmes de premier cycle et ceux des cycles supérieurs, de rapprocher l'enseignement et la recherche, ainsi que d'offrir aux étudiants et aux professeurs un lieu dynamique d'échanges et d'activités académiques", peut-on lire dans le feuillet de la proposition du vice-recteur Claude Godbout.
Sur le plan de la recherche, l'Institut d'études anciennes peut déjà compter sur quelque 30 professeurs et chercheurs dont près de la moitié contribueront pour au moins 50 % de leur charge de travail aux activités d'enseignement et de recherche de l'Institut. Leurs différents champs de recherche comprennent notamment la langue et la littérature grecques; la langue et la littérature latines; l'histoire grecque; l'histoire romaine et le droit romain; le christianisme ancien, la gnose et le manichéisme; l'hindouisme ancien; la philosophie grecque; la survie médiévale de l'héritage antique; et la latinité de la Renaissance.
Allégement de la gestion des études
Signalons, par ailleurs, que la présidente de la Commission
des études, Silvia Faitelson-Weiser, qui participait à
sa dernière séance du CU à ce titre, a présenté
aux membres du Conseil universitaire l'ultime rapport sur l'opération
d'allégement de la gestion des études entreprise
il y a un an, à la suite de l'adoption du rapport de la
Commission d'orientation de l'Université Laval.
Le document de la Commission des études porte sur les structures, c'est-à-dire la gestion des programmes et l'encadrement des étudiants. Il fait état notamment de divers changements apportés aux règlements en vigueur et à la pratique actuelle, comme l'abolition de plusieurs instances aux trois cycles (directeur d'ensemble, comités d'admission et de diplomation au 1er cycle, directeur d'études aux 2e et 3e cycles), la revalorisation de la fonction de directeur de programme, la fusion du comité de programme et du comité d'admission aux 2e et 3e cycles, l'allégement du texte réglementaire.
"Il importerait surtout que le renouvellement des structures se manifeste par une amélioration significative de l'accueil et de l'encadrement des étudiants : ceux-ci devraient atteindre pleinement leurs objectifs de formation dans les meilleurs délais et dans les meilleures conditions possibles. Ceci devrait normalement se traduire par un plus faible taux d'abandon, par une diminution du nombre de conflits et de litiges et par une réduction sensible de la durée des études, particulièrement aux 2e et 3e cycles", écrit Silvia Faitelson-Weiser.