25 mars 1999 |
"Fidèle à lui-même, Jean Charest a défilé une litanie de lamentations à propos des actions du gouvernement actuel et a proposé peu de solutions cohérentes. Tout étudiant ne peut que sursauter en relevant les contradictions entre les promesses du chef libéral et les prises de positions de ses jeunes militants. Jean Charest s'est en effet prononcé en faveur d'un certain gel des frais de scolarité, alors que la Commission Jeunesse du PLQ s'est prononcée pour leur hausse. Incohérence, également, avec les membres du Comité libéral étudiant de l'Université Laval (CLÉ) qui se sont dernièrement positionnés contre la Coalition Orange."
C'est en ces termes que la vice-présidente du Parti Québécois de l'Université Laval, Ariane Alexandre, a commenté l'allocution du chef de l'opposition officielle sur le campus, le 17 mars. Le PQ Laval reproche notamment à Jean Charest de s'être "soudainement découvert une vocation sociale-démocrate" face aux problèmes économiques du Québec. Il s'interroge également sur la façon dont le chef libéral défendrait les intérêts du Québec en tant que chef du gouvernement après avoir affirmé, comme il l'a fait à l'Université, que "la fédération canadienne est un succès", ce qui va, selon le PQ Laval, "à l'encontre de la vision de la plupart des Québécois".