25 mars 1999 |
La Faculté des sciences infirmières pourra ainsi mieux répondre aux nouveaux besoins de la population et du réseau de la santé
La Faculté des sciences infirmières s'apprête à faire sa part pour répondre à la pénurie d'infirmières au Québec en admettant, dès l'automne 1999, une centaine de nouvelles personnes titulaires du D.E.C. en sciences de la nature au programme de baccalauréat en sciences infirmières, formation initiale. Depuis une vingtaine d'années, les possibilités d'accueil étaient limitées à 60 étudiants.
"Afin de répondre aux besoins de la population et aux attentes des employeurs dans le réseau de la santé, dans le contexte où les problématiques de santé se complexifient, de l'hospitalisation de courte durée, du développement des soins ambulatoires dans la communauté et de la pénurie infirmière annoncée, nous allons prendre tous les moyens nécessaires pour former davantage d'infirmières au niveau universitaire sans porter atteinte à la qualité de nos programmes de formation. La levée du contingentement du nombre des admissions au programme de baccalauréat en sciences infirmières (formation initiale) et l'appui formel de la direction de l'Université pour augmenter les admissions sont des événements majeurs, tant pour le développement de la profession que pour celui de la Faculté", a précisé hier Linda Lepage, doyenne de la Faculté des sciences infirmières, à l'occasion d'une conférence de presse.
Concrètement, cela signifie que la FSI pourrait accueillir dès l'automne 1999 quelque 300 personnes dans ses programmes de premier cycle. Elle accueille annuellement entre 150 et 200 étudiants titulaires d'un D.E.C. en soins infirmiers dans ses programmes de baccalauréat en sciences infirmières et de Certificat en santé communautaire. À ce nombre, conséquemment aux décisions annoncées, une centaine d'étudiants en provenance du D.E.C. en sciences de la nature pourraient s'inscrire au baccalauréat en vue d'une formation initiale en sciences infirmières.
Rappelons que l'Université Laval est la seule université de l'Est du Québec à dispenser un enseignement en sciences infirmières aux 1er et 2e cycles. À l'automne 1999, quelques étudiantes entreprendront une formation de troisième cycle via une inscription au doctorat sur mesure. Fondée en 1967, l'École des sciences infirmières a obtenu son statut de Faculté en 1997. Son personnel enseignant comprend une vingtaine de professeurs, des responsables de formation pratique, des professeurs associés et de clinique et des chargés de cours. Elle compte aussi sur la collaboration essentielle de 350 infirmières qui assurent la supervision des stages en milieu clinique (CH et CLSC).
En tant que faculté professionnelle, au premier cycle, la FSI s'est donné comme mission de former des infirmières et des infirmiers prêts à répondre aux attentes de la population confrontée à des problèmes de santé de plus en plus complexes, de même qu'aux impératifs liés à la reconfiguration majeure du système de santé.
Une formation de très grande qualité
Au-delà de ses programmes réguliers d'enseignement, la Faculté
poursuit son engagement dans des activités de formation continue
pour participer activement au perfectionnement des infirmières et
des infirmiers de même que des autres professionnels de la santé.
Par ses activités de recherche, tant sur le plan régional,
que national et international, elle contribue au développement et
à la diffusion des connaissances dans le domaine de la promotion
de la santé et de la discipline infirmières avec un accent
particulier sur l'évaluation des pratiques professionnelles. Elle
est ainsi en mesure d'assurer une formation de qualité dans le cadre
des programmes gradués, tant en sciences infirmières qu'en
santé communautaire.
Enfin, pour s'assurer que la formation et la recherche soient pertinentes par rapport aux besoins de la société et du milieu, la Faculté des sciences infirmières entretient des rapports étroits avec ses partenaires du réseau de la santé où elle est très active dans le développement de nouveaux modes de pratique infirmières issues de la recherche. Pour leur part, les établissements collaborent avec la Faculté par l'implication de différentes ressources infirmières, tant au niveau de l'enseignement que de la recherche.