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4 mars 1999 ![]() |
Quatre chercheurs de la Faculté des sciences sociales évalueront, au cours de prochains mois, les composantes économiques et psychosociales du programme de perception universelle des pensions alimentaires mis en place par le Gouvernement du Québec en 1995. Ces derniers viennent d'ailleurs d'obtenir une subvention d'action concertée de 375 000 $, pour mener à bien leur recherche qui se penchera sur la situation de 10 000 Québécoises et Québécois, avant et après l'entrée en vigueur de la Loi facilitant le paiement des pensions alimentaires. Précisons que le subside est financé par le Conseil québécois de la recherche sociale (CQRS), le ministère du Revenu, le ministère de l'Emploi et de la Solidarité et le ministère de la Justice du Québec.
Des objectifs à vérifier
"Cette enquête sera très intéressante à
plus d'un point de vue, de souligner Bernard Fortin, du Département
d'économique. Non seulement nous permettra-t-elle de mesurer le niveau
d'atteinte des objectifs reliés à la situation financière
des personnes et aux aspects psychosociaux de la Loi, mais elle va aussi
déboucher sur la rédaction d'un certain nombre d'articles
dans des magazines scientifiques." Les chercheurs de Laval aborderont
prioritairement des thèmes ayant trait à l'impact du programme
de perception universelle sur l'exercice du rôle parental, sur la
situation financière, particulièrement des familles monoparentales,
et sur la qualité des relations entre les ex-conjoints.
L'équipe de recherche, dirigée par Bernard Fortin, qui est également membre du Centre de recherche en économie et en finances appliquées, se compose de Guy Lacroix, du Département d'économique et du CREFA, d'André Beaudoin et Daniel Turcotte, du Centre de recherches sur les services communautaires (CRSC) et de l'École de service social.