21 janvier 1999 |
La nordicité, mot inventé jadis par le réputé géographe Louis-Edmond Hamelin, professeur émérite de l'Université Laval, rassemblera à Québec, du 2 au 5 février, chercheurs, ingénieurs, consultants, représentants des collectivités du Nord et des milieux gouvernementaux à l'occasion du premier Sommet mondial de la nordicité.
Plus d'une vingtaine de pays dont la Russie, la Norvège, l'Islande, la Lettonie, la France, la Chine, le Japon, la Pologne, l'Autriche, l'Allemagne seront représentés à cette rencontre à caractère commercial et scientifique, élaborée autour de quatre grands thèmes: habitat, transport et communication, environnement, tourisme et culture.
Laval au rendez-vous
L'Université Laval sera très présente au Sommet
mondial de la nordicité. Elle y occupera un immense stand à
l'exposition commerciale sur la nordicité qui se tiendra au Centre
des congrès de Québec. Celui-ci sera occupé, pour l'occasion,
par le Centre d'études nordiques, la Chaire sur le gel, l'École
d'architecture, le Groupe d'études inuit et circumpolaires (GÉTIC)
et le Groupe interuniversitaire de recherches océanographiques du
Québec (GIROQ). Plusieurs professeurs de l'Université participeront
par ailleurs aux travaux du Sommet à titre de conférenciers
ou de responsables de l'organisation de conférences et d'ateliers
de discussion. La direction de l'Université Laval profitera de la
tenue de cet événement d'envergure internationale pour signer
un protocole d'entente qui fera de notre établissement un membre
de la Circumpolar Universities Association (CUA).
Signalons qu'une journée scientifique se tiendra en marge du Sommet mondial de la nordicité, le 1er février, à la Faculté des sciences et de génie, au pavillon Alexandre-Vachon. En matinée, des représentants du CUA et de l'Université du Lapland, membres d'une délégation finlandaise, feront connaître leurs organismes aux chercheurs de notre université. L'après-midi sera consacré, entre autres, à des présentations de groupes et de centres de recherche de l'Université Laval comme le Groupe de recherche sur les infrastructures, le GIROQ et le CEN.